Cyberespionnage : bons baisers de Russie
Comment se décline l’arsenal d’une cyberguerre ? Appelle-t-elle des belligérants spécifiques ? Qui sont les “cybersoldats” ? Quelle part du privé dans le cyberarmement, et dans l’armement spatial ? Y’a-t-il une course à l’armement numérique ?
Début septembre, la France annonçait que l’un de ses satellites stratégiques avait été piraté par un satellite espion russe. Quelques jours après, les Etats-Unis ont délivré un mandat d’arrêt contre l’un des principaux hackers du groupe Lazarus, accusé d’être à l’origine du ransomware Wannacry qui a infecté des centaines de milliers d’ordinateurs dans le monde. Et on ne dénombre plus les attaques de moyenne ou grande envergure qui ont eu lieu dans la dernière dizaine d’année, du chaos en Estonie jusqu’aux attaques contre l’Ukraine ou l’Allemagne. Selon Angela Merkel, ces « conflits hybrides » tels que la Russie les appelle appartiennent désormais au quotidien. Bienvenue dans la cyber guerre froide.
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Chercheur à la chaire de cyberdéfense et cybersécurité de l'école de Saint-Cyr
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Chercheur à l’Institut français des relations internationales (IFRI) spécialiste de la Russie et des questions liées à la gouvernance du Web.
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