« Après les turbulences que l’on a connues il y a un an, et qui avaient conduit à l’annulation du conseil des ministres franco-allemand, il est important de trouver une méthode qui permette de créer de la confiance, d’atteindre une forme de complicité et de proximité entre les dirigeants de nos deux pays. L’exercice auquel se sont livrés le président de la République et le chancelier à Hambourg visait précisément à cela ».
 

« La guerre d’Ukraine a assez largement déstabilisé l’Allemagne, en percutant les fondamentaux de son modèle économique. Il ne faut pas en sous-estimer les effets sur la population et sur les entreprises. L’Allemagne doit se réinventer dans l’urgence et a tendance à se concentrer sur elle-même. Elle est dès lors moins ouverte au dialogue ».

« L’Allemagne avait misé sur un gaz russe à bon marché et se trouve confrontée à une envolée des prix, ce qui créé un problème de compétitivité, avec des risques de délocalisation d’industries ».

Sur l’opposition au nucléaire, « la question est de savoir si chacun peut se permettre de camper sur ses positions ou si au contraire on peut faire prévaloir un intérêt commun, qui est de maintenir notre compétitivité face à nos grands concurrents. Sur cette question, il faut mettre l’idéologie de côté ».

« La France et l’Allemagne ne peuvent pas se permettre d’entrer dans une crise prolongée, ce qui aurait pour conséquence de fragmenter l’Europe, situation qui nous affaiblirait et ferait le jeu de nos adversaires ».

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