Grande muette ou grande bavarde? La communication de Tsahal entre hésitations et innovations
La communication est traditionnellement perçue par les israéliens comme un de leurs points faibles. Il faut dire qu’elle a longtemps été considérée comme une activité annexe et peu importante, l’action devant primer sur la parole. Aussi trouvera-t-on toujours en Israël des militaires et des experts pour expliquer que Dover Tsahal, le service de communication de l’armée, est inutile et que les F-16 demeurent le plus sûr moyen de faire passer des messages.
Les dysfonctionnements en matière de communication qui ont pu être observés au cours de la deuxième Intifada et de la guerre de 2006 ont toutefois poussé l’armée à accorder davantage d’importance à la question de l’information. Des innovations majeures ont vu le jour et ont pu être mises en œuvre lors de la guerre de décembre 2008 et janvier 2009 à Gaza. Avant de revenir plus précisément sur ces dysfonctionnements et ces innovations, quelques considérations plus générales sur les spécificités du cas israélien s’imposent.
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