La confiance, indispensable levier à l’épargne des classes moyennes
Le Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri organisait le 29 octobre une conférence sur Epargne et « classes moyennes » en Afrique subsaharienne. Cette conférence a été l’occasion de croiser les analyses de chercheurs sur les pratiques d’épargne des « classes moyennes » africaines et les réflexions d’acteurs financiers qui mettent en place des outils afin d’adapter leurs services aux situations et pratiques de ces ménages. Le journaliste Alain Faujas consacre un article à ces débats dans Jeune Afrique.
Depuis que la BAD a estimé, en 2011, que les classes moyennes comptaient 300 millions de personnes sur le continent, les entreprises et les investisseurs n’ont d’yeux que pour elles. On oublie que ces classes sont aussi une source d’épargne vitale pour l’économie. Avant de consommer, elles épargnent. Leur épargne fait le crédit, et le crédit fait le développement.
- « Ce qui les caractérise, c’est qu’elles se projettent dans l’avenir », a déclaré Alain Antil, directeur du Centre Afrique subsaharienne de l’institut français des relations internationales (Ifri), en ouvrant un colloque qui leur était consacré, le 29 octobre.
- « Même les classes qui ne disposent que de 2 à 4 dollars (de 1,75 à 3,50 euros) par personne et par jour mettent un point d’honneur à épargner pour investir dans l’éducation de leurs enfants ou dans un business », a confirmé Clélie Nallet, chercheuse à l’Ifri.
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