La Russie de Poutine et Navalny
Ce mardi 2 février 2021, le verdict est tombé pour Alexeï Navalny, le principal opposant à Vladimir Poutine, la justice russe l’a condamné à trois ans et demi de prison ferme pour non-respect de son contrôle judiciaire. Une décision qui l’empêchera donc de se présenter aux élections législatives de septembre 2021 ainsi qu’aux présidentielles de 2024 (comme le redoutait notre interlocutrice - Tatiana Kastouéva-Jean - lors de cet entretien réalisé quelques heures avant l'issue du procès).
Une peine de prison qui a fait l'objet de condamnations officielles de la part notamment des États-Unis, de l’Allemagne et de la France, Emmanuel Macron appelant à la “libération immédiate” d'Alexeï Navalny et le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian dénonçant "une situation en Russie très grave, avec une dérive autoritaire". Mercredi 3 février au soir, les manifestations qui agitent la Russie depuis plusieurs jours ont redoublé d’intensité malgré les milliers d’arrestations effectuées par les autorités. En parallèle, Vladimir Poutine détourne l'attention en profitant d'une nouvelle arme diplomatique : le vaccin russe Spoutnik V, au cœur du débat sanitaire de ce début février.
Émilie Aubry rencontre Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du centre Russie de l'IFRI. Elle a notamment publié “La Russie de Poutine en 100 questions” aux éditions Tallandier.
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