Une rentrée politique sans la gauche ? / Comment faire pression sur Vladimir Poutine ?
Ce dimanche c’est jour de vote en Russie : Dans 41 régions, les Russes sont appelés à élire 20 gouverneurs, des assemblées régionales ou municipales ainsi que quatre députés du Parlement. Le vote se déroule depuis vendredi et jusqu’à ce soir, sur 3 jours donc, officiellement pour limiter les risques de propagation du coronavirus, l’opposition redoutant que cela ne facilite les fraudes.
Habituellement et depuis des années il n’y a guère d’enjeux en Russie pour ce type d’élections. Sauf que face aux problèmes économiques accentués par la pandémie, la formation de Poutine « Russie Unie » serait en chute libre dans les sondages, à un an des législatives russes. L’opposition qui compte aussi bien sûr profiter du contexte de l’affaire Alexeï Navalny, opposant numéro 1 à Vladimir Poutine et victime présumée d’un empoisonnement en août, tandis qu’il venait soutenir des candidats en Sibérie.
Une affaire qui a également des conséquences géopolitiques : L’Allemagne a demandé à la Russie de fournir "toute l’aide nécessaire pour déterminer ce qui est arrivé à Alexeï Navalny", qui, selon la chancelière Angela Merkel, "a bien été victime d’une tentative de meurtre au Novitchok", un agent neurotoxique. Berlin, où l’opposant russe est désormais hospitalisé, consulte ses partenaires au sein de l’Union européenne et de l’Otan pour définir une réaction commune au cas où la Russie ne collaborerait pas.
Invités :
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Thierry Pech, directeur général de la fondation Terra Nova
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Sylvie Kauffmann, éditorialiste au Monde
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Aurélie Filippetti, femme politique, romancière, ancienne ministre de la Culture dans les gouvernements Ayrault puis Valls
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Thomas Gomart, historien des relations internationales, directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI)
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