Afrique australe
L’Afrique australe, région stratégique riche en ressources naturelles, est étudiée à travers ses processus électoraux, ses défis sécuritaires et les relations des États qui la composent avec leurs partenaires.
Sujets liés
Histoire d’une guérilla fantôme. Le(s) Front(s) de libération de l’enclave du Cabinda
Depuis plus d’un demi-siècle, dans l’indifférence quasi-générale des médias et de la communauté internationale, un conflit larvé perdure au Cabinda, petit territoire angolais enclavé entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo.
Robert Mugabe au Zimbabwe : fin de partie ?
La spirale de l'échec semble inéluctable pour un pays qui était surnommé au moment de son indépendance, en 1980, le «bijou en Afrique » selon la formule de Julius Nyerere.
L’islamisation à Madagascar
L’islam à Madagascar fait depuis deux ans l’objet d’une très forte couverture médiatique et politique. Cet attrait – aussi massif que soudain – tranche avec le faible nombre d’études sur l’islam à Madagascar. Le dernier ouvrage contemporain traitant de cette thématique, Les Chemins de l’islam à Madagascar, de Noël Jacques Gueunier, date de 1994.
South African Local Elections 2016. From One Party Dominance to Effective Plural Democracy
La scène politique sud-africaine a connu un choc inattendu lors des élections locales du 3 août 2016.
Le développement du secteur gazier en Tanzanie et au Mozambique. Les prémices de deux expériences dissymétriques
Depuis 2010, d'immenses gisements gaziers ont été découverts au Mozambique et en Tanzanie, dans un contexte de pleine effervescence de l’industrie pétrolière entre 2003 et 2014, grâce aux prix relativement élevés du cours du brut. Cependant, on constate que depuis la mi-2014, le cours du baril a lourdement chuté, oscillant désormais entre 30 et 50 dollars. La raison principale de cette brutale et durable baisse des prix est la trop grande abondance de pétrole et de gaz disponible.
Impact de l'immixtion politico-militaire sur la certification des minerais en RDC
L’évolution du secteur minier artisanal congolais a été marquée ces dernières années par la mise en place de la politique de certification des minerais par la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL).
L'Afrique du Sud, une autorité morale chancelante ?
L'image de la démocratie non raciale et du gestionnaire des crises en Afrique s'érode progressivement. Inégalités et violences internes, contestations politiques, choix extérieurs parfois peu conformes aux références démocratiques : l'Afrique du Sud doit recomposer l'image héritée d'une transition mythifiée.
La République démocratique du Congo : de la fin de règne au règne sans fin ?
Selon la Constitution, le second mandat de Joseph Kabila doit prendre fin en novembre 2016, date prévue de la prochaine élection présidentielle, et le président en exercice ne peut se représenter pour un nouveau mandat.
Leçons de la crise burundaise : les ratés du peacebuilding démocratique
Après une phase de contestation non violente du pouvoir d’avril à juillet 2015, le Burundi est entré, depuis la réélection du président Nkurunziza le 27 juillet, dans une phase de confrontation armée qui se poursuit encore à ce jour. Si pour le moment la basse intensité de ce conflit conduit à minimiser sa dangerosité, une escalade avec des effets déstabilisateurs dans la sous-région n’est pas à exclure. En effet, l’enlisement dans la violence radicalise les positions et ravive les démons du temps de la guerre ethnique.
La nouvelle opposition en RDC : les mouvements citoyens de la jeunesse
Accusant le président Joseph Kabila de vouloir s’accrocher au pouvoir, un large consortium s’est structuré en décembre 2015 sous la forme d’un « Front citoyen » qui dépasse le périmètre habituel des partis d’opposition. Plusieurs organisations de la société civile y jouent un rôle de premier plan : deux mouvements, Lucha et Filimbi, expriment le ras-le-bol de la jeunesse urbaine et perturbent la dialectique entre le pouvoir et les partis traditionnels d’opposition.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.