Quand la colère surgit des urnes russes
Incroyable mais vrai : le duo Poutine-Medvedev paraît vaciller. Le parti Russie Unie, qui soutient le régime, a obtenu un peu moins de 50 % des voix aux élections de la Douma et ses dirigeants sont accusés de fraudes massives. Résultat, la contestation a pris une ampleur populaire considérable : selon l'AFP, samedi 10 décembre, entre 50 000 et 80 000 personnes selon des estimations indépendantes (25 000, selon la police) ont défilé dans Moscou et des milliers de manifestants se sont exprimés dans une cinquantaine d'autres villes.
Vladimir Poutine mis sur le gril
Que va-t-il leur dire ? Vladimir Poutine doit participer ce soir à une émission de radio au cours de laquelle il répondra aux questions des auditeurs sur les législatives. Comment le candidat à la présidentielle du 4 mars prochain va-t-il s'exprimer face à un peuple, qui l'a en partie désavoué dans les urnes et le conteste sur le pavé ?
Russia's virtual: the new reality?
Russia's blogosphere has until recently been largely written off as a politically blunt parallel space. The Facebook mobilisation of 50,000 protestors has challenged such assumptions, writes Julien Nocetti.
L'Art de la communication : Internet, nouveau lieu de la séduction politique
En direct de Moscou, Julien Nocetti, chercheur à l'IFRI.
Le communisme, vingt ans après
En cette fin d'année 2011 marquée des "révolutions arabes", une vague de contestation gonfle également en Russie. Pour la première fois, celle-ci a mis sérieusement à mal, ce samedi 10 décembre, le système de Vladimir Poutine. Ce jour-là, les manifestations à travers tout le pays pour réclamer l'annulation des législatives et l'instauration d'"élections honnêtes" ont rassemblé au-delà de toute l'espérance de ses organisateurs de l'opposition.
Russie: révolte éphémère ou vraie révolution ?
Samedi 10 décembre, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Moscou pour protester contre des fraudes aux élections législatives du 4 décembre. Moscou n'avait jamais connu pareille agitation depuis l'arrivée au pouvoir de Poutine en 2000.
Russie: "Poutine reste populaire dans de larges pans de la société"
L'ampleur de la manifestation de samedi contre les fraudes électorales est une première en Russie. D'où vient l'opposition et quelles sont ses chances? L'analyse de Thomas Gomart, spécialiste de la Russie à l'Ifri.
Qui sont les figures de la contestation russe ?
Malgré les centaines d'interpellations depuis les résultats des élections législatives de dimanche, les opposants russes ne désarment pas face au pouvoir, confortés par les annonces récentes de fraudes encore plus importantes que prévues. Ils sont plus de de 30 000 à avoir annoncé sur les réseaux sociaux qu'ils participeront à un rassemblement samedi après-midi à Moscou.
«Il n'y a pas une mais des oppositions, et elles sont très hétéroclites», note Tatiana Jean, chercheuse à l'IFRI.
Que se passe-t-il exactement en Russie contre Poutine ?
DECRYPTAGE - La contestation contre Vladimir Poutine est-elle un feu de paille ou une réelle tendance? Quelles réponses peut-il apporter avant son retour au Kremlin comme président? Pour Thomas Gomart, directeur du centre Russie/NEI à l'Ifri, une chose est sûre : "le système se fissure".
Moscou face au dilemme syrien
Le 15 novembre, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a déclaré que la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie était «une erreur», avant de recevoir une déleégation du Conseil national de l'opposition syrienne. Ces événements ont concordé avec la visite à Damas du patriarche de l'Eglise orthodoxe de Russie, Kirill, qui s'est entretenu avec Bachar al Assad. Un apparent activisme diplomatique qui dissimule mal l'hésitation politique du Kremlin alors que s'amplifient les critiques internationales à l'égard du président syrien, la Russie reste l'un des seuls pays à s'opposer à une pression accrue sur le régime baasiste. L'intransigeance de Moscou sur le dossier syrien peut s'analyser sous quatre angles.
Le communisme, vingt ans après
En cette fin d'année 2011 marquée des "révolutions arabes", une vague de contestation gonfle également en Russie. Pour la première fois, celle-ci a mis sérieusement à mal, ce samedi 10 décembre, le système de Vladimir Poutine. Ce jour-là, les manifestations à travers tout le pays pour réclamer l'annulation des législatives et l'instauration d'"élections honnêtes" ont rassemblé au-delà de toute l'espérance de ses organisateurs de l'opposition.
Russie: révolte éphémère ou vraie révolution ?
Samedi 10 décembre, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Moscou pour protester contre des fraudes aux élections législatives du 4 décembre. Moscou n'avait jamais connu pareille agitation depuis l'arrivée au pouvoir de Poutine en 2000.
Russie: "Poutine reste populaire dans de larges pans de la société"
L'ampleur de la manifestation de samedi contre les fraudes électorales est une première en Russie. D'où vient l'opposition et quelles sont ses chances? L'analyse de Thomas Gomart, spécialiste de la Russie à l'Ifri.
Qui sont les figures de la contestation russe ?
Malgré les centaines d'interpellations depuis les résultats des élections législatives de dimanche, les opposants russes ne désarment pas face au pouvoir, confortés par les annonces récentes de fraudes encore plus importantes que prévues. Ils sont plus de de 30 000 à avoir annoncé sur les réseaux sociaux qu'ils participeront à un rassemblement samedi après-midi à Moscou.
«Il n'y a pas une mais des oppositions, et elles sont très hétéroclites», note Tatiana Jean, chercheuse à l'IFRI.
Que se passe-t-il exactement en Russie contre Poutine ?
DECRYPTAGE - La contestation contre Vladimir Poutine est-elle un feu de paille ou une réelle tendance? Quelles réponses peut-il apporter avant son retour au Kremlin comme président? Pour Thomas Gomart, directeur du centre Russie/NEI à l'Ifri, une chose est sûre : "le système se fissure".
Moscou face au dilemme syrien
Le 15 novembre, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a déclaré que la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie était «une erreur», avant de recevoir une déleégation du Conseil national de l'opposition syrienne. Ces événements ont concordé avec la visite à Damas du patriarche de l'Eglise orthodoxe de Russie, Kirill, qui s'est entretenu avec Bachar al Assad. Un apparent activisme diplomatique qui dissimule mal l'hésitation politique du Kremlin alors que s'amplifient les critiques internationales à l'égard du président syrien, la Russie reste l'un des seuls pays à s'opposer à une pression accrue sur le régime baasiste. L'intransigeance de Moscou sur le dossier syrien peut s'analyser sous quatre angles.
Contestation en Russie : le système se "fissure"
Au cri de "la Russie sans Poutine", "Poutine voleur" ou encore "Révolution", entre deux mille et dix mille personnes ont manifesté à Moscou au lendemain d'élections législatives entachées d'accusations de fraude. Mardi 6 décembre, ils étaient plusieurs centaines à participer à une manifestation interdite, rapidement empêchée par la police. Dans la foulée, plus de 560 militants de l'opposition ont été interpellés, à Moscou et 200 à Saint-Pétersbourg selon la police. Cette mobilisation apparaît comme la plus importante depuis les manifestations massives du début des années 1990.
En Russie, l'Etat se connecte au Web pour mieux le contrôler
Et si le Web traduisait le décalage entre l'État russe et la société? À l'heure des réseaux, elle évolue plus vite que le système politique. L'essor constant de l'Internet crée en effet un défi en matière de gouvernance et de légitimité politique pour les autorités. Le Web est de plus en plus visiblement utilisé dans une finalité militante. L'action d'opposition concerne désormais moins les figures ou partis politiques que les démarches de terrain.
The Russian Paradox
The clear dividing line between Russia’s state and nonstate higher education establishments is evident even in official statistics and national ratings. During the 1990s it became a cliché that the non-state universities could not offer a good level of training.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.