Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés
Pourquoi la Russie se moque des sanctions occidentales
La Russie a accueilli l’annonce de sanctions occidentales, qui ont fait suite au référendum sur la Crimée, avec “ironie et sarcasme”. Le président russe Poutine n’a pas semblé particulièrement affecté, lors de son allocution devant le Parlement russe mardi 18 mars, par les efforts américains et européens en vue de sanctions économiques contre Moscou de son action en Ukraine. Elles ne l’ont, de toute évidence, pas empêché d’entériner le rattachement de la Crimée à la Russie.
Crimée russe: quel avenir pour les Tatars?
Adoption du rouble, passage à l’heure de Moscou fin mars, unités militaires ukrainiennes dissoutes, bien ukrainiens « nationalisés »… Au lendemain du référendum lors duquel plus de 95% des Criméens ont voté en faveur du rattachement à la Russie, la transition s’accélère sur ce territoire équivalent à 4% de la superficie française. Les 300 000 Tatars qui y vivent, musulmans d'origine turque parlant le tatar, s'inquiètent de la place qui leur sera réservée dans cette nouvelle Crimée. On fait le point avec Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie/NEI à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
"La crisi ucraïnesa beneficia Putin"
Rússia denuncia que dins del nou govern ucraïnès hi ha militants filonazis. Efectivament, hi ha forces nacionalistes extremistes, que representen un cert perill i que a la Unió Europea serien condemnades.
L'ours russe contre l'agneau européen
Les mises en garde de l'Europe et des Etats-Unis n'ont visiblement pas réussi à dissuader le maître du Kremlin de rattacher la Crimée à la Russie. Après plusieurs semaines de pressions diplomatiques, l'issue annoncée du référendum de Simferopol semble donc consacrer, dans un premier temps en tout cas, la victoire du « hard power » - celui de Vladimir Poutine - sur le « soft power » - celui des Occidentaux.
Poutine III à l'épreuve du web
La victoire de Vladimir Poutine est nette, mais elle ne s'est pas faite sans bavures. Le principe d'alternance reste toujours étranger à une culture politique marquée par la fusion des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et médiatique. En apparence, avec plus de 63% des suffrages au premier tour, Vladimir Poutine est toujours le mâle dominant, tenant ses rivaux à bonne distance. En réalité, son système est aujourd'hui fissuré. La séquence électorale vient en effet de révéler les brusques évolutions du rapport entre l'appareil d'Etat et des segments de la société, à tel point qu'on se demande si la "verticale du pouvoir", longtemps incarnée par Vladimir Poutine, résistera à la fulgurance des réseaux sociaux. Probablement pas, car le style Poutine, mélange unique de détermination, de cynisme et de communication est aujourd'hui ouvertement contesté.
La stratégie de Poutine et les Etats-Unis
Poutine et Obama rejouent-ils un épisode de la Guerre froide?
Ukraine: "Allô! Vladimir? Ici Angela..."
Il va falloir s'y habituer: la relation Est-Ouest ne se réduit plus seulement à un dialogue entre le Kremlin et la Maison-Blanche. L'Europe a aussi son mot à dire. A condition de parler allemand. Le 23 février dans la soirée, quelques heures après la chute de Viktor Ianoukovitch, le président russe Vladimir Poutine et la chancelière allemande Angela Merkel ont souligné, dans un entretien téléphonique, l'importance pour l'Ukraine de préserver son intégrité territoriale.
Sotchi: le revers de la médaille
Depuis plusieurs semaines, les JO de Sotchi donnent lieu à une forte politisation, préjudiciable à notre compréhension de la Russie, et de sa place dans le monde. S'affrontent deux images caricaturales. D'un côté, celle d'un régime somptuaire, autoritaire et persécutant les minorités sexuelles. De l'autre, celle d'un grand pays ayant retrouvé prospérité, stabilité et prestige. Concentré médiatique, les JO de Sotchi marquent une étape symbolique de la trajectoire russe depuis dix ans, mais déforment les véritables enjeux. Ils s'ouvrent dans un contexte international tendu par la Syrie, l'Iran et l'Ukraine. Ils masquent plusieurs interrogations qui pèsent sur le cours de la politique étrangère russe.
Sotchi : à part des médailles que peut-on attendre de ces Jeux Olympiques sous haute surveillance ?
Les 22èmes Jeux Olympiques d’hiver commencent ce soir à Sotchi, et s’achèveront le 23 février. Au programme : hockey sur glace, saut à ski, curling, patinage artistique, slalom géant, descente, biathlon, ski acrobatique, surf, bobsleigh, mais aussi polémiques et haute surveillance. Entre les risques d’attentats, les suspicions de dopage, les doutes sur la corruption et le non-respect des droits de l’homme par la Russie de Vladimir Poutine, les JO de Sotchi semblent loin de l’« esprit olympique » cher au baron de Coubertin. Avec une facture de 37 milliards d’euros, soit 50 milliards de dollars, les Jeux de Sotchi sont les plus chers et les plus sécurisés de l’Histoire. Pour quoi faire ?
Sotchi: des Jeux plus politiques que sportifs ?
Alros que la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques se déroule, un débat sur cette céremonie et sur la Russie, ainsi que sur son président Vladimir Poutine.
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