Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés
La pensée et l'action
Alors que la géopolitique est souvent associée à la guerre, Thierry de Montbrial n’a cessé de travailler pour une géopolitique de la paix. Il considère qu’il n’y a pas de tâche collective plus importante que la mise en place d’une gouvernance mondiale légitime et efficace.
La Russie, la Chine et les BRICS : une illusion de convergence ?
Le débat sur les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) oppose deux visions. L'une considère leur rôle croissant dans les relations internationales au détriment de la place de l'Occident ; l'autre considère cette notion comme une chimère. Mais tous s'accordent à dire que Russie et Chine y jouent une interaction primodiale.
Scientific Cooperation in the South China Sea: A new vector for China's security diplomacy in Southeast Asia?
En mer de Chine méridionale, la science maritime pourrait être considérée comme un catalyseur pour une coopération fonctionnelle dans la région. Mais en réalité, cette forme de coopération reflète souvent des asymétries régionales et est devenue un autre domaine où le poids de la Chine est un facteur de déstabilisation, selon Sophie Boisseau du Rocher.
Japan's Challenges in Public Diplomacy, An American Vision
La diplomatie publique du Japon se fonde presque exclusivement sur la promotion de son soft power culturel. Dans l’Asie d’aujourd’hui où les rivalités nationales réaniment d’anciennes querelles historiques et conflits territoriaux, cette approche ne suffit plus au Japon pour promouvoir ses intérêts régionaux et gagner la faveur de l’opinion à l’étranger.
De la diplomatie financière à la géopolitique de la finance
Le système financier est devenu trop complexe pour être contrôlé par les États.
La justice pénale internationale a 70 ans : entre âge de fer et âge d'or
Nuremberg crée le principe moderne de justice pénale internationale, dans un contexte très spécifique. Les années 1990 sont celles d'une renaissance, en particulier avec l'ex-Yougoslavie et le Rwanda.
Justice pénale internationale : un bilan
Née des deux conflits mondiaux, l’idée de justice pénale internationale a mis un demi-siècle à se concrétiser dans des institutions pérennes, et des concepts juridiques indépendants des conjonctures de crises. Le tribunal pour l’ex-Yougoslavie, le tribunal d’Arusha, la création de la Cour pénale internationale témoignent, entre autres, des réelles avancées des années 1990. Le dossier que présente Politique étrangère éclaire ces avancées et leurs limites.
Le droit à réparation devant la CPI : promesses et incertitudes
L'avènement de la Cour pénale internationale (CPI) a permis la pleine reconnaissance de la place de la victime dans le procès international, avec l'affirmation d'un droit à réparation pour le crime de génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre.
Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie : une faillite annoncée ?
Institué pour juger les crimes commis lors des guerres des années 1990 en ex-Yougoslavie, le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) s'est égaré entre son objectif punitif et celui d'écrire l'histoire.
Discours d’ouverture de la 8e édition de la World Policy Conference par Thierry de Montbrial
Montreux, 20 novembre 2015
La 8e édition de la World Policy Conference - la WPC comme nous l’appelons - s’ouvre exactement une semaine après les actes terroristes commis à Paris par le soi-disant « État Islamique ». Le monde civilisé, sous toutes ses formes héritées de l’histoire, avec toute sa diversité et sa richesse, pleure et s’indigne devant cette barbarie. L’indignation fait ressortir les aspirations humaines dans ce qu’elles peuvent avoir de meilleur, mais elle ne suffit pas. On ne vaincra pas le terrorisme ni les autres maux du monde contemporain en se cantonnant dans le registre des émotions.
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