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A Rio+20 : le sens du "consensus" chinois

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Alors que le sommet des Nations Unies « Rio+20 » s’achève, nous allons nous intéresser ce matin à la place de la Chine dans ces négociations et plus généralement à sa position quant à la question environnementale.

La chine compte 13 des 20 villes les plus pollués au monde et les Nations Unies attribuent à Pékin la palme de la ville la plus polluée du monde ! Il y a quelques jours encore, une brume beige et âcre - probablement d’origine industrielle - planait sur la capitale chinoise.

Et alors que l’on s’inquiétait que le projet de déclaration ne soit pas prêt à temps pour l'arrivée des chefs d’états à Rio+20; les négociations ont permis de se mettre d’accord sur un texte final soumis aux dirigeants de tous les pays.

On a donc évité le fiasco de Copenhague et le sommet a pu s’achever ce matin avec un texte (qui n’a rien de très nouveau et qui ressemble peu ou prou au texte de 1992).

Des responsables chinois s’étaient déclarés en faveur d’un « consensus » et se sont dits satisfaits du déroulement des négociations, notamment avec leur partenaire brésilien.

Nous parlerons de ce sens du « consensus » chinois à cette conférence des Nations Unies sur l’environnement. Nous nous pencherons plus largement sur le défi écologique vu par les Chinois.
 

Nos invités ce matin:

Marc Semo, grand reporter à Libération, responsable des pages Monde

Alice Ekman, Chercheur spécialiste de la Chine a l'IFRI, Professeur a Sciences Po, spécialiste de la politique étrangère chinoise

Jean-Paul Marechal, Maître de conférences en sciences économiques à Rennes 2, chercheur associé à l’Institut Choiseul pour les questions d’économie internationale et d’environnement. Auteur de Chine / USA : le climat en jeu (éd. Choiseul, 2011)

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