Après le Kosovo : pour un nouveau contrat transatlantique
Les progrès effectués en matière de politique étrangère et de défense européenne au cours des derniers mois, et en particulier après le conflit du Kosovo, imposent une réflexion rapide sur l’adaptation de l’OTAN. On ne saurait en effet concevoir les deux processus de façon isolée. On est loin des débats opposant atlantistes et européistes, qui ont fait fureur après la fin de la guerre froide. En outre, les faiblesses de l’OTAN révélées au grand jour lors du conflit rendent nécessaire son adaptation en profondeur aux nouveaux enjeux. Encore faut-il que ces changements soient porteurs d’une efficacité plus grande, tout en donnant une souplesse d’action indispensable à l’organisation, qui lui permette également de donner corps aux ambitions de moindre dépendance des pays européens. Guillaume Parmentier identifie les faiblesses du système actuel de l’OTAN, et envisage les moyens qui permettraient de leur porter remède.
Guillaume Parmentier est chef du Centre français sur les États-Unis (Ifri) et professeur associé à l’université Paris II.
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