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Résumé

Au lieu d'une paix promise, Israéliens et Palestiniens sont aujourd'hui prisonniers d'un engrenage de violences, alimenté par la haine, le désespoir et, dans une certaine mesure, le fanatisme religieux. La régression est totale. Faute de perspectives, le sentiment dominant est que le processus de paix est mort en juillet 2000 à Camp David, quand les deux parties se sont confrontées pour la première fois aux problèmes de fond. On peut argumenter sur les causes de cet échec, sur ce qui s'est vraiment passé à Camp David: la paix était-elle vraiment 'à portée de main'? Mais, au-delà de ces interrogations, se pose la question de l'interprétation, c'est-à-dire des lecçons tirées pour les deux camps de cet échec, et particulièrement pour Israël où la perspective la plus radicale s'est finalement imposée.

Marius Schattner est correspondant de l'Agence France-Presse en Israël.