La nouvelle présidence iranienne: un jeu à multiples inconnues
Résumé
La victoire du maire de Téhéran s’explique par la division du camp réformiste, l’échec de ce dernier à s’attaquer aux problèmes sociaux et économiques, et la montée en puissance des ultras face aux conservateurs modérés. Elle traduit sans conteste un renforcement de l’aile dure du régime, et en particulier de l’influence des pasdarans, qui correspond au rejet populaire d’un régime corrompu. L’unité politique retrouvée du régime se traduira-t-elle par des choix, internes et extérieurs, clairs?
Michel Makinsky assure un enseignement sur l’Iran et l’islam à l’École supérieure de Commerce et de Management de Poitiers (ESCEM), et est collaborateur scientifique à l’Université de Liège.
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