La politique américaine et le conflit israélo-palestinien
Lire le texte intégral (pdf).
Résumé
Les efforts de Bill Clinton pour trouver une solution au conflit israélo-palestinien se soldent finalement par l'échec de la réunion de Camp David, en juillet 2000, Israéliens et Palestiniens n'arrivant pas à s'entendre, notamment sur Jérusalem. L'Intifada Al-Aqsa, qui suit la visite d'Ariel Sharon sur les lieux saints musulmans et juifs (esplanade des Mosquées/mont du Temple), et la répression qui s'ensuit suscitent de nombreux appels à l'engagement des Etats-Unis de la part de la 'communauté internationale'. Mais George W. Bush, échaudé par les déboires de ses prédécesseurs, reste prudent à l'égard du conflit. Et il faut attendre le 11 septembre pour que l'Administration réaffirme sa présence dans la région. Depuis lors, la politique des Etats-Unis reste difficile à suivre. Entre le soutien à l'option répressive de Sharon, qui domine malgré tout la période, et l'appui aux régimes arabes 'modérés', dont Bush a besoin pour diverses raisons, les Etats-Unis semblent quelque peu naviguer à vue. Et seule la volonté des Israéliens et des Palestiniens de trouver une issue au conflit permettra à la région de sortir de l'impasse.
Jerrold D. Green est directeur de l'International Programs and Development du Center for Middle East Public Policy.
Texte traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Benjamin Bloch.