L'Asie centrale quinze après l'indépendance, un bilan en demi teinte
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Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan sont en voie de dissociation mais s’inscrivent toujours dans un même ensemble régional. La montée de l’autoritarisme, une crise économique quasi générale, la connivence qu’y entretiennent politiques et mafieux, ainsi que l’ancrage social croissant de l’islam radical confirment l’importance du risque de long terme pour une région où influences russe et chinoise se substituent de plus en plus clairement à la présence occidentale.Sébastien Peyrouse, docteur de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO, Paris), travaille sur le politique, le religieux et le national en Asie centrale. Il est notamment l’auteur de Asie centrale, la dérive autoritaire. Cinq républiques entre héritage soviétique, dictature et islam (Paris, Autrement/CERI, 2006, avec Marlène Laruelle).