Le non-interventionnisme de l'Algérie en question
Marquée par son passé colonial, l’Algérie ne souhaite plus que des puissances étrangères s’ingèrent dans ses affaires intérieures.
En retour, Alger se garde bien d’intervenir militairement à l’extérieur de ses frontières. Le non-interventionnisme a même été érigé en principe constitutionnel. Dans un environnement régional particulièrement dégradé, caractérisé par la poussée de différents groupes djihadistes, cette doctrine pourrait toutefois être remise en cause.
Geoff D. Porter, docteur en études moyen-orientales et islamiques de la New York University, dirige North Africa Risk Consulting. Il est également professeur assistant au Combating Terrorism Center de l’Académie militaire de West Point. Les points de vue présentés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent en aucun cas la ligne officielle du département de l’Armée, du département de la Défense ou du gouvernement américains.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 3, automne 2015
Plan de l’article
Respect du principe de non-intervention
Les avantages d’une politique claire et constante
Les inconvénients d’une posture politique inflexible
Nouvelles menaces, nouvelles remises en question du non-interventionnisme de l’Algérie
Imperturbable Algérie
Des signes d’assouplissement ?
Deux dynamiques concurrentes
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