Tony Blair: premier bilan stratégique
Jolyon Howorth. Le départ de Tony Blair a été précipité par le rejet massif de sa politique étrangère et par un bilan stratégique largement considéré comme désastreux, notamment en Irak.
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A priori étranger aux affaires internationales, Tony Blair aura d’abord privilégié les dossiers humanitaires et européens, dont celui de la PESD naissante. Il donne également l’impulsion pour une importante réforme militaire, et décide du renouvellement de la force de dissuasion britannique.Il restera néanmoins l’homme de l’Irak, du ralliement sans condition à George W. Bush, qui s’est compromis sans jamais réussir à peser sur les décisions de l’Administration américaine.Jolyon Howorth, Jolyon Howorth, professeur à l’Université de Yale, est chercheur associé à l’Ifri.