Chronique d'une catastrophe annoncée pour les États-Unis, l'Ukraine, le Proche-Orient et le reste du monde.

Nous sommes à trois semaines du jour de l'élection américaine, mardi 5 novembre. Et si les sondages donnent une légère avance à la candidate démocrate Kamala Harris face à son adversaire républicain Donald Trump –environ 2 points selon l'agrégateur 538–, rien n'est gagné. Car ce sera dans quelques États que se jouera la partie, les fameux swing states.

Il faut s'attendre sérieusement à une nouvelle victoire de Trump, avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir, en particulier en ce qui concerne la stabilité du monde. Sur le plan intérieur, même si Trump dit s'être éloigné du «Projet 2025» (un programme d'extrême droite, anti-immigrés, anti-LGBT+, anti avortement, élaboré par la Heritage Foundation, un groupe de réflexion néoconservateur), il se pourrait qu'une fois élu, l'ancien président pioche dans la liste des personnes identifiées par cette dernière comme «MAGA-compatibles» pour créer un gouvernement.

Sur le plan extérieur, on ne peut qu'imaginer qu'une éventuelle réélection de Donald Trump réjouirait les dirigeants autocrates, en particulier Vladimir Poutine, dont nous connaissons la proximité avec l'ancien magnat de l'immobilier.

Écouter le podcast sur le site de Slate