La politique de stabilisation du Mali au centre du pays. Des efforts sans résultat
À partir de 2012, le Mali a perdu le contrôle d’une partie croissante de son territoire. Depuis, l’État a tenté de reprendre le contrôle de ces territoires perdus et d’y restaurer sa présence administrative à travers le déploiement de différentes politiques de stabilisation, notamment dans le Centre.
À ce jour, ces stratégies semblent avoir globalement échoué. L’État a été en mesure de se redéployer dans les villes du centre du Mali, mais sans capacité à restaurer la sécurité dans les zones rurales.
La junte a mené ces dernières années l’option du tout-militaire, mais cette solution n’a pas été payante en termes de récupération et de sécurisation durables des territoires, d’autant qu’elle s’est accompagnée d’abus très réguliers contre des populations civiles, éloignant ainsi l’espoir de stabilisation.
La logique alternative consisterait à renoncer à la solution du tout-sécuritaire au profit d’une approche recourant au dialogue à base communautaire, pouvant contribuer à l’apaisement des tensions entre communautés et à la levée de blocus à travers des discussions avec les groupes djihadistes.
Contenu disponible en :
Thématiques et régions
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
La politique de stabilisation du Mali au centre du pays. Des efforts sans résultat
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesFrancophonie et Commonwealth : virage vers l’Asie-Pacifique au détriment de l’Afrique
Lors de leurs sommets respectifs tenus à l’automne 2024, la Francophonie et le Commonwealth, deux institutions multilatérales souvent mises en parallèle et accueillant parfois les mêmes pays, ont choisi une inflexion commune vers l’Asie-Pacifique, au détriment de l’Afrique.
Le dilemme de la relation militaire franco-africaine : réinventer ou tourner la page ?
L’origine de la présence et de la coopération militaires en Afrique remonte au pacte tacite de la décolonisation de l’Afrique francophone. Cette coopération a permis la création des armées africaines des anciennes colonies et s’inscrivait dans le projet visant à éviter l’expansion du communisme et à maintenir l’influence de la France dans les pays nouvellement indépendants.
L'évolution de la diplomatie des villes en Afrique : impact, potentiel et défis actuels des activités internationales des villes africaines
Au cours des dernières décennies, les villes africaines se sont hissées au rang des principaux acteurs de l’évolution de la diplomatie des villes. En effet, les municipalités du continent ne se sont pas seulement adaptées aux nouvelles tendances de la coopération internationale. Elles ont façonné l’approche actuelle du partenariat où les autorités locales du monde entier travaillent ensemble pour relever des défis urbains communs tels que le changement climatique, la migration et la justice sociale.
La Haute Autorité à la consolidation de la paix (HACP) au Niger 2011-2023. Placer l’État au cœur de la prévention et de la gestion des conflits
Comme les autres pays sahéliens, le Niger est touché par le terrorisme depuis maintenant presque deux décennies. Ce phénomène a mis en lumière à la fois les limites des appareils sécuritaires de ces pays mais également, de manière plus profonde, leur incapacité à offrir une stabilité aux populations de certaines parties de leur territoire. D’une certaine manière ces « insurrections djihadisées » s’inscrivent dans la continuité de groupes qui, régulièrement prennent les armes contre les États centraux.