Interventions médiatiques
Nos chercheurs interviennent dans le débat public et apportent leur lumière dans les médias français et internationaux. Retrouvez toutes leurs interventions médiatiques.
Iran / Arabie Saoudite : une guerre froide
La rivalité séculaire entre l’Arabie Saoudite et l’Iran : une guerre froide, mais pas toujours. Depuis la conclusion d’un accord sur le nucléaire iranien, le 15 juillet 2016, l’Iran a effectué un retour en force sur la scène proche-orientale qui contrecarre les projets saoudiens. Les 2 grandes puissances régionales se font la guerre par alliés interposés en Syrie, en Irak et au Yémen, pour ne citer que ces pays.
Enjeux politiques et sécuritaires au Burundi et en RDC - 3 questions à Thierry VIRCOULON
L'Ifri a accueilli le 7 juin 2016, une conférence dédiée aux enjeux politiques et sécuritaires de l'Afrique des Grands Lacs. 3 questions à Thierry Vircoulon, chercheur associé au programme Afrique subsaharienne de l'Ifri, sur la situation actuelle et les perspectives d'avenir du Burundi et de la République démocratique du Congo.
Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».
Malgré le départ du Royaume-Uni, la frontière reste à Calais
Malgré les voix qui s’élèvent en France pour un rétablissement du contrôle aux frontières en Angleterre, il n’y aura pas de retour sur les accords bilatéraux entre la France et la Grande-Bretagne. Paris plaide plutôt pour l’organisation de l’immigration légale entre les deux pays.
Le Royaume-Uni reste un « grand d'Europe » malgré le Brexit
Au chaos du monde il convient désormais d'ajouter l'anarchie du Royaume-Uni. Le référendum du 23 juin sera-t-il perçu un jour par les historiens comme une version politique de « La Comédie des erreurs » de Shakespeare ? Une chose est sûre. On peut déjà donner une lecture sociale du Brexit et voir, dans la succession rapide d'événements, plus surprenants les uns que les autres, la traduction des limites de l'élitisme « à l'anglaise ». David Cameron et Boris Johnson ont connu le même parcours d'Eton à Oxford.
Innovation as a Catalyst for Energy Markets? Interview with Andris Piebalgs
Innovation as a Catalyst for Energy Markets? Special Address by Andris Piebalgs, Senior Fellow Florence School of Regulation, Member of the Global Agenda Council on Decarbonizing Energy, Former EU Commissioner for Energy, during an Ifri conference in Brussels on June 22nd 2016.
L'Otan après le Brexit : le sommet de Varsovie
Les 28 membres de l'OTAN se réuniront en sommet à Varsovie, les 8-9 juillet. Un sommet critique pour cette alliance politique & militaire vieille de 67 ans dans un contexte international tendu sur tous les fronts, au Nord (Pays Baltes), à l'Est (Ukraine), au Sud (Turquie et Daech) et après le Brexit.
Thomas Gomart: US-Russia-China Triangle Evolution
Interview de Thomas Gomart, directeur de l'Ifri par Pavel Cheremisin, rédacteur en chef de Valdaiclub.com au sujet de sa note intitulée "Le retour du risque géopolitque - Le triangle stratégique Russie, Chine Etats-Unis." Note de l'Institut de l'entreprise, janvier 2016
Attentats d'Istanbul : Comment le Caucase est devenu un réservoir de djihadistes pour Daesh
Les trois kamikazes de l’aéroport d’Istanbul-Atatürk étaient, selon les informations des enquêteurs turcs, originaires du Caucase, où la mouvance djihadiste est très forte…
Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
La nouvelle géographie des pouvoirs en Europe
« Le changement de l’équilibre des forces au sein du Conseil et plus généralement dans les institutions européennes dépendra beaucoup des sujets et du degré d’activisme passé des Britanniques sur chacun d’entre eux. Ils ont été très actifs sur certains thèmes, sur d’autres beaucoup moins », explique Vivien Pertusot, responsable de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
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