Dubai, the New Arab Dream
Petit émirat à la réussite rapide, Dubaï s'est imposée sans complexes comme une place capitaliste. La cité a en effet su s'affranchir de l'aliénation de la dépendance pétrolière et diversifié son économie, aujourd'hui axée sur la finance, le tourisme, les nouvelles technologies et les médias. Le passage d'une économie de rente à une économie de production s'est opéré avec l'appui d'un personnel spécifique de technocrates qui a contribué à la définition d'une nouvelle politique économique distanciée du politique.
Sa réussite rompt avec l'idée de fatalité qui s'attache au monde arabe, perçu comme inapte à la modernité et au développement. Dubaï la musulmane a su créer une relation harmonieuse entre religion, modernité et ancrage dans la mondialisation, au prix cependant de nombreuses insuffisances qui contribuent à en fragiliser le système. Malgré cela, plus qu'un émirat, Dubaï est devenu un concept, une idée et peut-être un modèle qui se veut transposable et fait rêver nombre d'Arabes.
Politologues, journalistes, économistes et acteurs de la vie économique dubaïote analysent ici l'évolution de la cité, le fonctionnement de son système et la perception qu'en ont les Arabes. Leur regard sur le chemin parcouru entre l'ancien port et cette nouvelle ville-monde aux allures d'Etat post-moderne, comble ainsi un vide éditorial sur ce qu'on appelle communément le 'modèle dubaïote'.
Avec les contributions de Habib Al-Mulla, Saeed Al-Muntafiq, Christohe Ayad, Joseph Bahout, Naoufel Brahimi El-Mili, Hanane Cherkaoui, Fatiha Dazi-Héni, Amar Drissi, Mustapha El Alaoui, Bernard El-Ghoul, Aboubakr Jamai, Abdulhamid Juma, Laurence Loüer et Omar Saghi.
Ouvrage dirigé par Amar Drissi, Vice-président exécutif de Strategic Communications Group (Dubaï), et Thierry de Montbrial, directeur général de l'Ifri.
Coordination : Khadija Mohsen-Finan, chercheuse à l'Ifri.
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