La politique internationale de l'Allemagne : Une puissance malgré elle

La République fédérale a été à la fois témoin et acteur de bouleversements profonds, tels que l’approfondissement et l’élargissement de l’UE, la transformation de l’OTAN, le rééquilibrage des rapports avec Washington, Pékin et Moscou, les guerres dans les Balkans, en Afrique, en Irak et en Afghanistan, sans oublier l’impact des attentats du 11 septembre sur la sécurité européenne.
Face à la crise de l’union monétaire européenne, l’Allemagne prend acte avec amertume des violations répétées de ses règles de fonctionnement. Alors que l’engagement européen de l’Allemagne paraît plus incertain, son ancrage transatlantique se fissure ; présent sur de nombreux théâtres, Berlin refuse de s’engager dans des opérations de combat et ne semble toujours pas décidé à doter son armée de moyens crédibles face aux crises.
Trop forte pour un repli sur soi, trop faible pour les attentes - parfois excessives - de ses partenaires, l’Allemagne demeure une " puissance malgré elle ".
L’ouvrage se propose d’étudier la politique étrangère de l’Allemagne unie depuis 1990.
Hans Stark est diplômé de l’IEP de Paris et docteur en Sciences politiques (Université Paris I, Panthéon-Sorbonne). Il est chercheur à l’Ifri depuis 1989 et dirige le Cerfa depuis 1991. Il enseigne à l’Institut d’Études politiques de Paris depuis 2002 et est devenu maître de conférences à l’Institut d’études européennes de l’Université de la Sorbonne-Nouvelle (Paris 3) en 2005.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesFriedrich Merz et la Zeitenwende 2.0. Une « nouvelle ère » pour les relations transatlantiques ?
Le 23 février 2025, près de 60 millions d’électeurs ont été appelés à élire un nouveau Bundestag. Ces élections donneront également naissance à un nouveau gouvernement dans la première économie d’Europe.
Après les élections : l’Allemagne en quête d’une stabilité ébranlée ?
Avec 82,5 % de participation, l’Allemagne a enregistré un taux de mobilisation inédit depuis 1987, une hausse de 6,1 points par rapport à 2021. Comme en 2021, cette forte participation a profité à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a su mobiliser un grand nombre d’anciens abstentionnistes.
Ce passé qui oblige
Les relations germano-polonaises ne sont pas au beau fixe. L’absence de Donald Tusk à la rencontre du 18 octobre dernier à Berlin en est certainement l’une des meilleures illustrations. L’Allemagne a pourtant une responsabilité historique à l’égard de la Pologne. Hans Stark explique.
La France attend-elle Friedrich Merz ?
En appelant à un « renouvellement et un approfondissement » des relations avec la France, Friedrich Merz entend insuffler un nouvel élan à la relation bilatérale.