Les Défenses antimissiles et la sécurité internationale au XXIe siècle
Les défenses antimissiles sont l'occasion d'un débat international intense à peu près tous les dix ans: ce fut le cas dans les années 1960 et 1970 avant la conclusion du traité ABM (Anti-Ballistic Missiles Treaty), dans les années 1980 avec l'Initiative de défense stratégique (IDS), et dans les années 1990, après la guerre du Golfe, avec le projet GPALS (Global Protection Against Limited Strikes).
A présent, le projet NMD (National Missile Defense) à l'occasion de l'arrivée d'une nouvelle Administration à Washington, pourrait bien, contrairement à ses prédécesseurs, redessiner les relations stratégiques des principaux acteurs mondiaux.
Thérèse Delpech, ancienne élève de l'Ecole normale supérieure et professeur agrégée de philosophie, est directrice de la Prospective au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), commissaire à l'UNMOVIC (commission chargée du désarment de l'Irak auprès des Nations unies), conseiller international du Comité international de la Croix-Rouge, et chercheur associé au Centre d'études et de recherches internationales (CERI, FNSP).
Série transatlantique
La série transatlantique des "Notes de l'Ifri" propose des analyses concises, en français ou en anglais, des principaux débats transatlantiques et des enjeux des politiques publiques menées tant aux Etats-Unis qu'en Europe. Cette série reçoit le soutien du German Marshall Fund of the United States.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Les Défenses antimissiles et la sécurité internationale au XXIe siècle
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesEntre ambitions industrielles et contribution à l'OTAN, les défis de la European Sky Shield Initiative
La guerre en Ukraine et la reconnaissance de la Russie comme principale menace pour la sécurité européenne poussent les Alliés à réinvestir dans leur défense sol-air et antibalistique.
Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?
Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.
Après la mort de Nasrallah, quelle stratégie régionale pour l’Iran ?
Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a été tué dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. La milice et son dirigeant étaient considérés comme le fer de lance de l’Axe de la Résistance, cette coalition de groupes miliciens majoritairement chiites qui sont au coeur de la stratégie régionale de l’Iran.
Devenir secrétaire général de l'OTAN. Entre critères objectifs, coutumes et homogénéité
Après dix ans à la tête de l’OTAN de 2014 à 2024, un record de longévité dû au contexte particulier de la guerre en Ukraine, le Norvégien Jens Stoltenberg quitte ses fonctions de secrétaire général. Son successeur, choisi par les chefs d’État et de gouvernement des États membres, sera Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas pendant près de quatorze ans. Cette nomination invite à questionner les critères et les logiques de sélection des secrétaires généraux, alors que de nombreuses études démontrent l’importance significative du secrétariat international et le rôle croissant du secrétaire général dans le fonctionnement interne de l’Alliance.