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La bataille pour l'Elysée, la bataille pour l'Europe

08 février 2017
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Dans l’émission le « journal étranger » de la chaîne de télévision publique allemande ZDF, Barbara Kunz décrypte les enjeux des élections présidentielles. 

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Thierry de Montbrial : « La France ne devrait pas avoir honte de défendre ses intérêts »

27 janvier 2017
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ENTRETIEN - Le fondateur de l'Institut français des relations internationales tourne le dos à une diplomatie des «valeurs» et plaide en faveur d'un retour à la notion d'intérêt national. Ainsi, la France pourra préserver son identité et maintenir sa place dans le monde.

Thierry de Montbrial et Thomas Gomart présentent l'ouvrage : "Notre intérêt national. Quelle politique étrangère pour la France ?"

26 janvier 2017
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En janvier 2016, l’Ifri a lancé un groupe de travail sur la place de l’intérêt national dans la politique étrangère française. 

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Comment sortir de la diplomatie "sarkollandiste"?

23 janvier 2017
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Le livre. Entre essai théorique et manuel pratique, cette publication dresse le constat selon lequel la France doit rompre avec la diplomatie « sarkollandiste » fondée sur la défense des valeurs, les droits de l’homme, l’occidentalisme, l’Alliance atlantique et l’interventionnisme.
 
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L’armée française a-t-elle les moyens de ses missions?

05 janvier 2017
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Décryptage avec Corentin Brustlein, chercheur, responsable des Etudes de sécurité à l’Institut français des Relations internationales (Ifri).

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RT France, Sputnik : dix choses à savoir sur les médias russes en France

02 janvier 2017
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La Russie a déployé un nouvel arsenal médiatique en France avec Sputnik et RT. Ces deux médias, apparus il y a moins de deux ans, sont financés à 100 % par le Kremlin. À travers eux, le pays de Vladimir Poutine impose une actualité qualifiée d’« alternative ».

1. Une actualité pro-russe et complotiste

Quand le slogan de Sputnik annonce : « Nous dévoilons ce dont les autres ne parlent pas », la bannière de RT affiche « Osez questionner ».Les deux médias se démarquent dans l’espace médiatique français en proposant une ligne éditoriale en rupture avec leurs confrères. La vision pro-russe est assumée et les théories du complot fusent tout comme les papiers sur les problèmes sociétaux français.« Notre mission est de présenter la vision russe des événements », explique Irakly Gachechiladze, rédacteur en chef de RT France. Et cela quitte à reprendre le discours du Kremlin.

Lors de la bataille d’Alep, mi-décembre, ces médias préféraient mettre en avant les « scènes de liesse et d’euphorie dans les rues d’Alep » plutôt que les massacres commis au même moment à l’est de la ville. Ils accuseront les médias occidentaux de « désinformation » à ce sujet.

Le 13 décembre 2016, RT a partagé une vidéo intitulée « ONU : une journaliste démonte en deux minutes la rhétorique des médias traditionnels sur la Syrie ». Dans cette vidéo, vue plus de 780 000 fois, la journaliste interrogée accuse de mensonge les médias occidentaux tout en reprenant les éléments de langage du régime syrien et de la Russie.

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Quelles règles pour la cyberguerre froide ?

02 janvier 2017
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Les diplomates occidentaux se mobilisent pour réguler les conflits dans le cyberespace. Avant qu’un Etat ou une organisation terroriste ne paralyse tout Internet.

Nouvelles menaces, nouveau métier. La montée en puissance des attaques sur le Net, dont le point culminant fut en 2016 l'ingérence d'hackers russes dans la présidentielle américaine, fait émerger la profession de cyberdiplomate, c'est-à-dire de diplomate chargé des négociations internationales sur la cybersécurité. Dans l'ombre, ces spécialistes s'activent pour tenter de réguler les cyberguerres désormais clairement ouvertes - mais jamais officiellement déclarées - entre les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord... Un de leurs objectifs prioritaires est de sanctuariser les « registrars », les annuaires d'adresses dont dépend le bon fonctionnement du Net.

Si ces serveurs étaient attaqués, tout l'Internet s'arrêterait, provoquant un effondrement de la plupart des activités humaines sur terre, mais aussi en mer et dans l'espace... « Notre objectif est tout simplement de faire en sorte que l'humanité puisse continuer à tirer bénéfice du cyberespace, malgré les menaces qui pèsent sur lui », résume Gustav Lindstrom, chargé du programme « nouveaux défis de sécurité » au GCSP (Geneva Centre for Security Policy), un think tank helvétique. « Internet est un bien commun de l'humanité, tout comme la haute mer, les régions polaires, l'atmosphère, l'espace..., rappelle un haut fonctionnaire européen. Il doit être géré et réglementé d'une façon particulière. »

 

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Rétro 2016 : une année sous le signe de Poutine

23 décembre 2016
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De la Syrie à l’élection présidentielle américaine, la Russie semble avoir pesé sur les principaux dossiers brûlants de 2016. Récit d’une année sous le signe du Kremlin.

La Syrie, la présidentielle américaine ou encore le pétrole. En 2016, l'ombre de la Russie a plané sur l'actualité. Sur de nombreux aspects, Moscou apparaît comme le principal acteur des relations internationales.

"À l’heure actuelle, Vladimir Poutine doit être en train de sabrer le champagne", juge Julien Nocetti, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). En effet, le pays revient de loin. L’an dernier, l’annexion de la Crimée et le conflit en Ukraine avait placé le pays “dans un isolement international”, rappelle l’expert français. L’économie russe avait aussi souffert sous l’effet conjugué des sanctions internationales et du faible prix du pétrole, dont la Russie est l’un des principaux producteurs, hors Opep.

“Gains politiques majeurs”

De ce passé, Moscou a su faire, en partie, table rase. L’entreprise de reconquête d’une place de choix à la table des puissants de ce monde est passée en premier lieu par la Syrie. La Russie a commencé ses frappes aériennes à l’automne 2015, mais ce n’est qu’en 2016 que son rôle militaire est devenu prédominant.

"La stratégie a cyniquement bien marché : on n’a plus parlé de l’Ukraine alors qu’un conflit s’y déroule toujours dans l’est du pays", constate Julien Nocetti. L’interventionnisme russe en Syrie a également permis à la Russie de se rendre "incontournable dans la région, elle arrive à parler à toutes les puissances au Moyen-Orient, et a démontré qu'elle peut protéger les régimes autocratiques menacées", ajoute Tatiana Jean, responsable du centre Russie de l’Ifri. Selon elle, Moscou, en procédant à une "utilisation extrêmement habile du concept de 'guerre limitée' [dans un espace restreint et avec une utilisation limitée des forces armées, NDLR], a obtenu des gains politiques majeurs".

Le principal étant de redevenir l’alternative numéro 1 aux États-Unis. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour Vladimir Poutine : "Le Moyen-Orient à un rôle instrumental dans la diplomatie russe afin de permettre à Moscou de rétablir une relation directe avec Washington", d'égal à égal analyse Julien Nocetti.

Russie-États-Unis: la cyberguerre froide a commencé

13 décembre 2016
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Entre Américains et Russes, la dissuasion a changé de nature: elle n'est plus nucléaire, mais informatique. Au point que la CIA vient officiellement d'accuser Moscou et ses hackers d'avoir pesé dans la victoire de Trump à la présidentielle.

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Au niveau européen, Hollande aura sauvé les meubles

08 décembre 2016
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François Hollande a marqué la politique européenne par son intervention pendant la crise grecque, mais aussi sur l’Ukraine ou la sécurité internationale avec les opérations militaires. Mais sur des dossiers européens de fonds, les lignes ont peu bougé.

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