Le golfe Persique, une zone sous haute tension aux multiples intérêts
Sécheresse : pourquoi ne pas dessaler l’eau de mer ?
Le réchauffement climatique aggrave les risques de sécheresse récurrentes, mais transformer l’eau salée en eau douce n’est pas forcément une solution à grande échelle.
Un rapprochement stratégique entre la Turquie et l'Arabie Saoudite
La deuxième étape de la réconciliation entre la Turquie et l'Arabie Saoudite est en cours, avec la visite du prince héritier Mohammed Ben Salmane à Ankara cette semaine, quelques mois après celle du président turc Recep Tayyip Erdogan à Jeddah.
Moyen-Orient : la France "en concurrence avec les États-Unis pour le titre de meilleur allié"
Sur LCI, 4 mai 2015. François Hollande sera, ce mardi, l'invité d'honneur du Conseil de coopération du Golfe. Selon le conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri, Denis Bauchard, la France est "en concurrence avec les États-Unis pour le titre de meilleur allié". Actuellement il y a un froid "entre les pays du Golfe et les Américains à cause notamment de l'appui donné à l'Iran".
L'aide économique au Soudan : le paradoxe des États du Golfe
Depuis des décennies, les États du Golfe fournissent une aide financière cruciale au Soudan. Les avantages économiques et la compétition géopolitique attirent les pays du Golfe, même si leurs intérets et les approches divergent.
La France a-t-elle encore une politique arabe ?
Dès la fin de la guerre d’Algérie, la France a systématiquement repris contact avec les pays arabes qui avaient rompu les relations diplomatiques au moment de la malheureuse expédition de Suez de 1956. Ainsi se sont renouées ou nouées des relations actives et souvent confiantes, y compris avec des pays où elle était absente, comme les émirats du Golfe. Le président Chirac a voulu formaliser et conforter cette orientation lorsque le 6 mars 1996, à l’université du Caire, il a évoqué la « politique arabe et méditerranéenne » de la France. Par-delà quelques principes communs, il s’agissait naturellement d’une politique à géométrie variable selon les pays, avec la volonté d’être présent dans cet ensemble de pays qui sont nos voisins proches, situés dans une zone stratégique et dont d’importantes communautés vivent en France. Très tôt attachée à contribuer à la paix entre Israël et les pays arabes, la France prône une politique équilibrée entre le maintien de la sécurité d’Israël et le soutien du processus de paix israélo-palestinien qui donnerait le droit à l’autodétermination des Palestiniens et à la création d’un État. À cet égard, l’année 2007 représente une rupture due à l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy qui sur ce plan, comme sur d’autres, a pris le contre-pied de son prédécesseur. Depuis lors, la politique de la France dans cette région n’a plus la même priorité, réagit plus qu’elle n’agit et semble flotter entre une volonté de maintenir ses liens avec les pays arabes et une certaine complaisance à l’égard d’Israël.
Géopolitique du dessalement d'eau de mer
Le dessalement d’eau s’impose progressivement comme la solution de premier plan pour faire face au stress hydrique croissant, c’est-à-dire au déséquilibre entre la demande en eau et la quantité disponible. Les Nations unies estiment qu’en 2025, les deux tiers de la population mondiale seront concernés par ces défis.
La Turquie en marge du Golfe : un Spectateur Enragé
Huit ans après le déclenchement des "printemps arabes" et deux ans après la rupture des relations diplomatiques entre les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) et le Qatar, la Turquie semble marginalisée dans le Golfe Persique. Alors que le parti du Président Erdogan a entamé depuis son arrivée au pouvoir en 2002 une politique "néo-ottomane" et tournée vers le Moyen-Orient, les "printemps arabes" ont révélé une logique de compétition entre puissances concurrentes.
Un an après le début du blocus saoudo-émirati contre le Qatar. Quelles conséquences pour l'Afrique de l'Ouest ?
Le 5 juin 2017, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et Bahreïn rompaient leurs relations diplomatiques avec le Qatar et s’accordaient pour isoler l’émirat via un blocus aérien et terrestre.
The Gulf Monarchies' Armed Forces at the Crossroads
Les armées des monarchies arabes du Golfe sont en pleine mutation. Les armées des monarchies du Golfe n’ont historiquement joué qu’un rôle accessoire dans leur stratégie de sécurité nationale. Leur capacité de combat demeurant, en définitive, très limitée, la sécurité de ces États provenait davantage des politiques internationales fortement entretenues par d’importantes acquisitions d’armement.
La France a-t-elle encore une politique arabe ?
Dès la fin de la guerre d’Algérie, la France a systématiquement repris contact avec les pays arabes qui avaient rompu les relations diplomatiques au moment de la malheureuse expédition de Suez de 1956. Ainsi se sont renouées ou nouées des relations actives et souvent confiantes, y compris avec des pays où elle était absente, comme les émirats du Golfe. Le président Chirac a voulu formaliser et conforter cette orientation lorsque le 6 mars 1996, à l’université du Caire, il a évoqué la « politique arabe et méditerranéenne » de la France. Par-delà quelques principes communs, il s’agissait naturellement d’une politique à géométrie variable selon les pays, avec la volonté d’être présent dans cet ensemble de pays qui sont nos voisins proches, situés dans une zone stratégique et dont d’importantes communautés vivent en France. Très tôt attachée à contribuer à la paix entre Israël et les pays arabes, la France prône une politique équilibrée entre le maintien de la sécurité d’Israël et le soutien du processus de paix israélo-palestinien qui donnerait le droit à l’autodétermination des Palestiniens et à la création d’un État. À cet égard, l’année 2007 représente une rupture due à l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy qui sur ce plan, comme sur d’autres, a pris le contre-pied de son prédécesseur. Depuis lors, la politique de la France dans cette région n’a plus la même priorité, réagit plus qu’elle n’agit et semble flotter entre une volonté de maintenir ses liens avec les pays arabes et une certaine complaisance à l’égard d’Israël.
L'aide économique au Soudan : le paradoxe des États du Golfe
Depuis des décennies, les États du Golfe fournissent une aide financière cruciale au Soudan. Les avantages économiques et la compétition géopolitique attirent les pays du Golfe, même si leurs intérets et les approches divergent.
Géopolitique du dessalement d'eau de mer
Le dessalement d’eau s’impose progressivement comme la solution de premier plan pour faire face au stress hydrique croissant, c’est-à-dire au déséquilibre entre la demande en eau et la quantité disponible. Les Nations unies estiment qu’en 2025, les deux tiers de la population mondiale seront concernés par ces défis.
La Turquie en marge du Golfe : un Spectateur Enragé
Huit ans après le déclenchement des "printemps arabes" et deux ans après la rupture des relations diplomatiques entre les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) et le Qatar, la Turquie semble marginalisée dans le Golfe Persique. Alors que le parti du Président Erdogan a entamé depuis son arrivée au pouvoir en 2002 une politique "néo-ottomane" et tournée vers le Moyen-Orient, les "printemps arabes" ont révélé une logique de compétition entre puissances concurrentes.
Un an après le début du blocus saoudo-émirati contre le Qatar. Quelles conséquences pour l'Afrique de l'Ouest ?
Le 5 juin 2017, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et Bahreïn rompaient leurs relations diplomatiques avec le Qatar et s’accordaient pour isoler l’émirat via un blocus aérien et terrestre.
The Gulf Monarchies' Armed Forces at the Crossroads
Les armées des monarchies arabes du Golfe sont en pleine mutation. Les armées des monarchies du Golfe n’ont historiquement joué qu’un rôle accessoire dans leur stratégie de sécurité nationale. Leur capacité de combat demeurant, en définitive, très limitée, la sécurité de ces États provenait davantage des politiques internationales fortement entretenues par d’importantes acquisitions d’armement.
Diplomacy as Diaspora Management: The Case of India and the Gulf States
Aujourd’hui, diplomatie et politique de gestion indienne des diasporas dans les Etats du Golfe se retrouvent graduellement imbriquées, reflétant les liens croissants entre des problématiques propres aux pays d’origine et d’autres d’ordre international.
Water and Energy in the GCC: Securing Scarce Water in Oil-Rich Countries
La pénurie d'eau dans les Etats membres du Conseil de Coopération du Golfe a traditionnellement été résolue par de nouveaux modes de production de l’eau subventionnés par l’Etat. Ces pratiques n’étant viables ni sur le plan économique ni sur le plan environnemental, elles laissent progressivement place à de nouvelles stratégies de recouvrement des coûts et de gestion des ressources.
Persistence and Evolutions of the Rentier State Model in Gulf Countries
Un modèle économique général de compréhension des États du Moyen-Orient a été élaboré par la science politique dans les années 1980, sur la base du concept de rente comme facteur de richesse, autour duquel le modèle économique autant que la gouvernance des pays riches en énergie se sont réorganisés. Le cas particulier des pays du CCG en tant qu’États rentiers a été la pierre angulaire de ce concept car ils possèdent la part la plus importante des ressources énergétiques au monde.
Le Conseil de Coopération du Golfe au Maghreb : échange et stratégies d'investissement
Cette étude se focalise premièrement sur la présence économique des pays du Golfe au Maghreb arabe. Une analyse des principaux investissements et projets établis ou projetés dans les pays de la région est effectuée.
La deuxième partie présente la stratégie et la présence économique des pays du Golfe au Maroc. Ce cas peut être considéré comme un baromètre qui permet de conforter ou de nuancer les traits stratégiques des pays du CCG (Conseil de coopération du Golfe) au Maghreb, préalablement identifiés dans la première partie de ce document.
Le golfe Persique, une zone sous haute tension aux multiples intérêts
Sécheresse : pourquoi ne pas dessaler l’eau de mer ?
Le réchauffement climatique aggrave les risques de sécheresse récurrentes, mais transformer l’eau salée en eau douce n’est pas forcément une solution à grande échelle.
Moyen-Orient : la France "en concurrence avec les États-Unis pour le titre de meilleur allié"
Sur LCI, 4 mai 2015. François Hollande sera, ce mardi, l'invité d'honneur du Conseil de coopération du Golfe. Selon le conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri, Denis Bauchard, la France est "en concurrence avec les États-Unis pour le titre de meilleur allié". Actuellement il y a un froid "entre les pays du Golfe et les Américains à cause notamment de l'appui donné à l'Iran".
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