Géopolitique du dessalement d'eau de mer
Le dessalement d’eau s’impose progressivement comme la solution de premier plan pour faire face au stress hydrique croissant, c’est-à-dire au déséquilibre entre la demande en eau et la quantité disponible. Les Nations unies estiment qu’en 2025, les deux tiers de la population mondiale seront concernés par ces défis.
Le Qatar face à la rivalité sino-américaine : les dilemmes d'une monarchie du Golfe
Comme l’ensemble de ses voisins de la péninsule arabique, le Qatar se trouve de plus en plus confronté à une délicate équation : si l’avenir de son économie est tourné vers l’Est, et plus spécifiquement vers la Chine, la sécurité et la stabilité du pays restent fondées sur sa dépendance stratégique envers les États-Unis.
Emirates Airline, Etihad Airways et Qatar Airways : des compagnies aériennes d'envergure mondiale au service du rayonnement des émirats de Dubaï, d'Abu Dhabi et du Qatar
Les aéroports des émirats du Golfe constituent aujourd’hui des plateformes de transit majeures au sein des réseaux aériens mondiaux. Bien au-delà d’une localisation géographique présentée comme « avantageuse », un tel développement résulte avant tout des ambitions portées par des acteurs politiques soucieux de garantir leur maintien au pouvoir. Cela s’est tout particulièrement traduit par la création des « compagnies du Golfe », à savoir Emirates Airline (Dubaï), Etihad Airways (Abou Dabi) et Qatar Airways (Doha). Toutefois, les trois émirats ne mènent pas des stratégies identiques. Dans un contexte d’instabilité à l’échelle du Moyen-Orient, il convient de s’intéresser aux dynamiques de développement de ces mêmes compagnies qui symbolisent le rayonnement mondial de petites mais puissantes entités politiques sur la scène internationale.
The Next Wave of Global LNG Investment Is Coming
Avec une croissance annuelle de 10 % en 2017 et de 8,3 % pour la première moitié de 2018, la demande de gaz naturel liquéfié (GNL) augmente plus rapidement que prévu.
Un an après le début du blocus saoudo-émirati contre le Qatar. Quelles conséquences pour l'Afrique de l'Ouest ?
Le 5 juin 2017, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et Bahreïn rompaient leurs relations diplomatiques avec le Qatar et s’accordaient pour isoler l’émirat via un blocus aérien et terrestre.
Sorties de guerres
Comment sort-on des guerres ? Cent ans après 1918, le dossier de Politique étrangère reprend la question sous plusieurs éclairages, selon les conflits auxquels, volens nolens, les armées occidentales sont parties prenantes.
Arctique : une exploration stratégique
Deux espaces stratégiques sont à l’honneur dans le numéro de la rentrée de Politique étrangère. L’un, l’espace Arctique, aligne les enjeux : militaires, énergétiques, climatiques, économiques et commerciaux. Avec des revendications qui se croisent, s’opposent, mais essaient de dialoguer dans un multilatéralisme tempéré. L’Arctique serait-il la survivance d’un multilatéralisme mal en point, ou l’annonce d’une société internationale mieux gérée en commun ?
La relation diplomatique entre le Qatar et l'Afrique subsaharienne. Une histoire en construction
Sous l'impulsion de l'ancien émir, Hamad Ben Khalifa Al Thani, au pouvoir entre 1995 et 2013, le Qatar est devenu en l'espace d'une vingtaine d'années un pays qui compte, grâce à son statut, acquis en 2006, de premier producteur de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde.
Labor Migration in the State of Qatar: Policy Making and Governance
La découverte de ressources pétrolières au Qatar au milieu du siècle dernier a entièrement reconfiguré l'économie politique du pays.
Les guerres de demain. Stratégie, technologie, éthique
Oubliée, omniprésente : la guerre. Oubliée, ou presque, chez nous. Au nom d’une période de paix inédite dans l’histoire des hommes, depuis le second conflit mondial. Du fait d’un déséquilibre des forces, et d’une supériorité industrielle et technique qui semblent renvoyer nos adversaires potentiels à leur impuissance.
Désir de puissance : Le Qatar a-t-il les moyens de ses ambitions diplomatiques dans le monde arabe ?
Le déclenchement du « printemps arabe » à la fin de l’année 2010 en Tunisie a relancé, de manière inédite, la diplomatie qatarie sur la scène arabe. Sa participation militaire à l’opération de l’OTAN en Libye a remis en selle une diplomatie audacieuse, qui s’était spécialisée depuis une quinzaine d’années dans des médiations tous azimuts plus ou moins réussies (Darfour, Palestine, Corne de l’Afrique, Yémen, Liban, aujourd’hui Syrie…). Cependant, l’ambition nouvelle du Qatar, qui consiste à saisir les soulèvements arabes en s’en faisant le porte-voix par le biais de sa chaîne satellitaire Al-Jazira, renvoie l’émirat à ses propres contradictions, notamment à la nature autoritaire de son pouvoir.
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