Hollande au pied de la "grande Russie"
Francois Hollande se rend pour la premiere fois en Russie, précèdé par Gerard Depardieu. Les facéties éthyliques de ce dernier ont été habilement exploitées par le Kremlin pour délivrer un double message. Ce sont désormais les artistes français qui demandent à vivre en Russie et non plus I'inverse. De plus la France est un pays déclinant confronté à une fuite des capitaux de la part de ses forces vives. Les manières de laver cet affront ne manquent pas, mais I'essentiel est ailleurs.
Pour Paris, il réside dans la nécessité de renouveler son logiciel sur la Russie en délaissant une approche strictement bilatérale aussi confortable que datée. Le véritable enjeu est d'anticiper la place de la Russie dans la division internationale du travail, ainsi que son rôle à I'échelle globale.
The Russian Internet Economy
The Russian Internet economy is demonstrating a substantial rate of growth, one that is significantly outperforming the rest of the domestic economy. According to joint research by the Higher School of Economics and the Russian Association of Electronic Communications, while in 2011 the Internet economy accounted for just 1% of Russia’s GDP, it was expected to grow at a rate of about 30% in 2012. According to BCG reports, the Internet contributed to 1.9% of Russian GDP in 2010, and is expected to grow by up to 2.8% by 2016. E-commerce, which combines retail and electronic payment systems, accounts for the large majority of the Internet economy, but other segments are also growing. Advertising is the fastest growing part of the Russian Internet economy, growing at a rate of 50% annually.
Russie: la tentation du repli
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a laissé entendre, récemment, qu’une nouvelle doctrine de politique étrangère était en cours de rédaction. Sa déclaration intervient dans un contexte international délicat pour Moscou. Les relations avec Washington se sont nettement refroidies depuis le retour de Vladimir Poutine au Kremlin.
Interview du chercheur Julien Nocetti sur l'état du Web en Russie
La Russie a dévoilé il y a peu un projet de loi visant à faire évoluer le statut juridique des acteurs de l’internet. Comment interpréter la mise sur agenda politique de ce type de texte ?
- Les problématiques de lutte contre le piratage et de défense de la propriété intellectuelle correspondent à un vrai fléau en Russie. Par conséquent, le gouvernement russe fait preuve d’un réel activisme législatif à ce propos, lequel est une tendance depuis 2011.
Chine, Russie, Iran: la grande muraille du Web
"Twitter serait un outil efficace s’il n’était pas dans les mains du département d’État américain". En janvier 2012, Stanislav Govoroukhine, le directeur de campagne de Vladimir Poutine, a mis les pieds dans le plat en pleine campagne présidentielle russe. Les outils les plus puissants du web, Twitter donc, mais aussi Facebook ou Google, ne sont pas les bienvenus partout.
"Le mythe Poutine est fini en Russie"
Spectaculaire il y a un an, l'opposition des Russes au pouvoir s'est essouflée au fil des mois. Mais l'homme fort du pays règne dans la crainte qu'une nouvelle contestation ne survienne.
Gouvernance du Net : "La Russie mène une politique d'influence"
Avant le début du sommet onusien de Dubaï, les positions de la Russie sont apparues sur le devant de la scène. Cette mise en avant est-elle orchestrée par le Kremlin, ou a-t-elle été subie ?
- D'un côté, les positions de la Russie, qui ont été révélées sur le site WCITLeaks, sont intervenues au plus mauvais moment pour les autorités russes, contraintes sous la pression internationale de revoir leurs propositions les plus controversées. Parmi celles-ci, un amendement disposant que "les Etats membres [de l'UIT, Union internationale des télécommunications] ont des droits égaux pour administrer Internet", largement interprété comme une volonté de placer la gouvernance mondiale d'Internet sous l'égide des Nations unies, donc des Etats. En somme, la Russie ambitionne de réviser le principe de gouvernance d'Internet qui prévaut jusqu'à aujourd'hui, dit "multi-acteurs".
"L'acquisition de TNK-BP par Rosneft marque la fin d'un cycle de 20 ans"
« Le 22 octobre 2012 a vu la signature de la plus importante transaction de l'histoire des affaires en Russie. Celle-ci a conduite la disparition d'une des compagnies privées les plus efficientes du pays, TNK-BP, et à l'apparition d'une des plus grosses corporations pétrogazières du monde, la nouvelle Rosneft », écrivait le Courrier de Russie, au lendemain de l'annonce de l'opération de 60 milliards de dollars par laquelle la société dirigée par Igor Setchine va prendre le contrôle de la co-entreprise russo-britannique. Pour le BIP, Thomas Gomart, directeur du Développement stratégique à l'Institut français des relations internationales (Ifri), décrypte le message envoyé par Moscou.
Russia's diplomacy is more active than it was ten years ago
Since December 2011 there is a real convergence between the perception of President Vladimir Putin and the perception of Russia, especially, in the Western media.
That leads to several comments. The first is the feeling that there is now a new, much more concentrated power in the Kremlin, and that to some extent leads to the question about the very difficult challenge for Russia to build balanced institutions. And there is the perception that, on this particular point, Russia has not made progress. And this is the main area of concern as seen from outside.
Le LOL, nouvel avatar de la contestation en Russie
La dérision contestataire se porte mieux que jamais depuis le cycle électoral 2011-2012, qui a conduit Vladimir Poutine au Kremlin pour la troisième fois. Élections truquées, espace public rétréci, imprévisibilité des autorités offrent un terrain propice pour tourner en dérision le régime et ses symboles. Ridiculiser contribue à désacraliser le pouvoir et finit par effriter sa légitimité.
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