Robots et armes autonomes : allons-nous déshumaniser l'acte de tuer ?
Aujourd'hui, les progrès fulgurants des techniques d'intelligence artificielle et de la robotique, et surtout leur application au domaine de la défense, font entrevoir l'émergence de nouveaux types de robots militaires, rendus toujours plus autonomes, c'est-à-dire capables de recourir à la force de leur propre chef.
Les Alliés hésitent à livrer des chars d'assaut à l'Ukraine
Les cinquante alliés occidentaux de l'Ukraine vont annoncer des fournitures substantielles d'armes lourdes à l'Ukraine ce vendredi, mais peut-être pas les chars allemands Leopard 2, voire les américains Abrams espérés par Kiev. Toutefois, les cent blindés Stryker et surtout les « bombes planantes » GLSDB prévus par Washington constituent bien plus qu'un substitut.
"Les Européens ont perdu leur crédibilité militaire", décrypte l'expert Thomas Gomart
Invité par la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques, Thomas Gomart donne ce jeudi soir à Toulon une conférence sur le thème "Des guerres invisibles à la guerre d’Ukraine". Entretien.
La guerre au XXIe siècle : des robots et des hommes
La manière de "faire la guerre" a évolué avec la professionnalisation des armées, le refus des opinions publiques de voir leurs soldats sacrifier leurs vies dans des opérations extérieures lointaines, et l’émergence de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle, les robots et autres drones.
Un tigre de papier, le traité d'interdiction des armes nucléaires?
Le 22 janvier 2021, entrait en vigueur le Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires élaboré sous l’égide de l’ONU.
Moscou propose à Washington de prolonger un traité nucléaire menacé
Le traité New Start, ratifié en 2011 entre les deux superpuissances nucléaires, expire en 2021. Les Russes sont prêts à le prolonger, mais les Américains regardent, inquiets, vers la Chine.
Qui a les moyens de se lancer dans la course aux armements ?
Ce mois d’août, les États-Unis et la Russie ont repris leurs essais de missiles nucléaires. La fin du bilatéralisme entre ces deux puissances, le développement de nouvelles armes et l’arrivée de la Chine sur ce terrain nous laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère stratégique. Dès lors, faut-il craindre une reprise de la course aux armements ?
Le choix existentiel de l’Europe
Depuis la Seconde Guerre mondiale, la construction européenne s’est développée contre l’idée de puissance ; dans la droite ligne de cette tendance, l’illusion des « dividendes de la paix » aux termes de la Guerre froide a conduit à une réaffectation à d’autres postes d’une partie du budget qui était, jusqu’alors, alloué aux dépenses militaires.
L’importance de l’OSCE dans la diplomatie allemande
Quoiqu’à des degrés divers, l’Allemagne a toujours attaché de l’importance à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), forum de dialogue essentiel d’un multilatéralisme qu’elle considérait comme fondamental. Son soutien au processus de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) était, à l’origine, inspiré par l’objectif de pallier et à terme de surmonter sa partition.
La réduction des risques stratégiques entre puissances nucléaires
Depuis plusieurs années, le thème de la réduction des risques nucléaires prend de l’ampleur dans le débat de sécurité internationale, en réponse au renouveau de la compétition stratégique, à l’affaiblissement des traités de maîtrise des armements et aux tensions persistantes au sein du régime de non-prolifération.
Le choix existentiel de l’Europe
Depuis la Seconde Guerre mondiale, la construction européenne s’est développée contre l’idée de puissance ; dans la droite ligne de cette tendance, l’illusion des « dividendes de la paix » aux termes de la Guerre froide a conduit à une réaffectation à d’autres postes d’une partie du budget qui était, jusqu’alors, alloué aux dépenses militaires.
L’importance de l’OSCE dans la diplomatie allemande
Quoiqu’à des degrés divers, l’Allemagne a toujours attaché de l’importance à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), forum de dialogue essentiel d’un multilatéralisme qu’elle considérait comme fondamental. Son soutien au processus de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) était, à l’origine, inspiré par l’objectif de pallier et à terme de surmonter sa partition.
La réduction des risques stratégiques entre puissances nucléaires
Depuis plusieurs années, le thème de la réduction des risques nucléaires prend de l’ampleur dans le débat de sécurité internationale, en réponse au renouveau de la compétition stratégique, à l’affaiblissement des traités de maîtrise des armements et aux tensions persistantes au sein du régime de non-prolifération.
Sustaining Multilateralism in a Multipolar World. What France and Germany Can Do to Preserve the Multilateral Order
Si le multilatéralisme international est mis à rude épreuve, il est essentiel que la France et l'Allemagne le défendent. Il s'agit du système le plus approprié pour préserver leurs intérêts, notamment en termes de bien-être, de sécurité, de prospérité et de protection de l'environnement. En ce sens, trois domaines politiques sont prioritaires pour les initiatives conjointes : le commerce international, le contrôle des armements conventionnels et le climat.
The Erosion of Strategic Stability and the Future of Arms Control in Europe
Les instruments de sécurité coopérative créés pendant et depuis la guerre froide afin de promouvoir la confiance mutuelle et de réduire les risques de guerre, d’escalade accidentelle, ou de course aux armements en Europe, se trouvent de plus en plus menacés.
Robots et armes autonomes : allons-nous déshumaniser l'acte de tuer ?
Aujourd'hui, les progrès fulgurants des techniques d'intelligence artificielle et de la robotique, et surtout leur application au domaine de la défense, font entrevoir l'émergence de nouveaux types de robots militaires, rendus toujours plus autonomes, c'est-à-dire capables de recourir à la force de leur propre chef.
Les Alliés hésitent à livrer des chars d'assaut à l'Ukraine
Les cinquante alliés occidentaux de l'Ukraine vont annoncer des fournitures substantielles d'armes lourdes à l'Ukraine ce vendredi, mais peut-être pas les chars allemands Leopard 2, voire les américains Abrams espérés par Kiev. Toutefois, les cent blindés Stryker et surtout les « bombes planantes » GLSDB prévus par Washington constituent bien plus qu'un substitut.
"Les Européens ont perdu leur crédibilité militaire", décrypte l'expert Thomas Gomart
Invité par la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques, Thomas Gomart donne ce jeudi soir à Toulon une conférence sur le thème "Des guerres invisibles à la guerre d’Ukraine". Entretien.
Un tigre de papier, le traité d'interdiction des armes nucléaires?
Le 22 janvier 2021, entrait en vigueur le Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires élaboré sous l’égide de l’ONU.
Moscou propose à Washington de prolonger un traité nucléaire menacé
Le traité New Start, ratifié en 2011 entre les deux superpuissances nucléaires, expire en 2021. Les Russes sont prêts à le prolonger, mais les Américains regardent, inquiets, vers la Chine.
Qui a les moyens de se lancer dans la course aux armements ?
Ce mois d’août, les États-Unis et la Russie ont repris leurs essais de missiles nucléaires. La fin du bilatéralisme entre ces deux puissances, le développement de nouvelles armes et l’arrivée de la Chine sur ce terrain nous laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère stratégique. Dès lors, faut-il craindre une reprise de la course aux armements ?
La guerre au XXIe siècle : des robots et des hommes
La manière de "faire la guerre" a évolué avec la professionnalisation des armées, le refus des opinions publiques de voir leurs soldats sacrifier leurs vies dans des opérations extérieures lointaines, et l’émergence de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle, les robots et autres drones.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.