Des responsables américains ont affirmé qu'une cyberattaque ordonnée par la Maison Blanche avait neutralisé des systèmes de lancement de missiles iraniens. Mais, comme toujours dans les cyberconflits, la réalité de ce qui s'est passé sera quasiment impossible à établir, préviennent des experts.

A trois mois des élections européennes, les vingt sept pays membres de l’UE craignent des tentatives de déstabilisation numérique, mais les efforts pour coordonner la riposte sont encore balbutiants, et reposent sur les autorités nationales existantes.

Plusieurs pays occidentaux ont accusé la Russie de cyberattaques. Le chercheur Julien Nocetti y voit un "choix politique". L'offensive est inédite. Les États-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et le Canada se sont coordonnées jeudi pour accuser les services de renseignement militaire russes d'être derrière une myriade d'attaques informatiques ces derniers mois. Ils ont été soutenus par l'Union européenne, l'OTAN, ainsi que par la France, tard jeudi soir.

Julien NOCETTI, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri et spécialiste des questions numériques, décrit les mutations introduites par internet, qui affectent la logique même des sociétés démocratiques et de la coopération internationale.

Les autorités françaises s’inquiètent des risques de déstabilisation par la Russie des scrutins du printemps prochain.

L’influence prêtée aux médias russes sur la campagne présidentielle française suscite inquiétude et spéculations. France 24 fait le point sur la réalité de la menace.

Après avoir pesé sur l’élection de Trump, le Kremlin regarde avec intérêt la présidentielle française. Sans miser clairement sur un candidat.

De nombreuses capitales occidentales se mobilisent contre les cyberattaques attribuées à Moscou.

Accusée par l'équipe d'Emmanuel Macron de manœuvrer contre le candidat par le biais de cyberattaques, la Russie dément.