La "voix de Daech" tuée en Syrie ?
Fabien Clain, l'homme qui avait revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 au nom de Daech aurait été tué dans le dernier bastion de l'Etat Islamique en Syrie, par une frappe de la Coalition. Il était l'une des figures françaises les plus connues de Daech, et l'un des djihadistes les plus traqués au monde. Pour le spécialiste Marc Hecker, il était surtout le propagandiste francophone du groupe Etat Islamique.
Syrie : l'épineuse question du retour des djihadistes
En Syrie, dans l'est du pays, la dernière poche tenue par le groupe État islamique devrait tomber dans les jours qui viennent, assurent les combattants kurdes des Forces démocratiquessyriennes (FDS) qui livrent bataille appuyés par les forces de la coalition. Au même moment, Donald Trump appelle les pays européens à rapatrier leurs ressortissants faits prisonniers dans cette région, sinon il menace de les relâcher dans la nature. Est-ce que cela signe la fin de l'État islamique ? « Plutôt une reconfiguration », analyse Marc Hecker, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) qui décryptera également sur le plateau de « C à dire ?! » les conséquences pour la France, confrontée à l’épineuse question du rapatriement de ses djihadistes.
Les Européens embarrassés par le retour des djihadistes
Londres veut que « ses » djihadistes soient jugés en Syrie, Paris est prêt à les recueillir, quitte à les emprisonner aussitôt, Berlin hésite sur la marche à suivre.
Quel avenir pour la coalition anti-Daech ?
Washington accueille ce mercredi 6 février 2019 la 10e conférence ministérielle des pays membres de la coalition qui combat depuis 2014 l'organisation Etat islamique au Moyen-Orient (ISIS). Une coalition forte de 75 nations contributrices, mais alors que le président américain Donald Trump annonce le retrait de forces américaines de Syrie, la question de l'avenir de cette force reste en suspens. La coalition devrait à l'avenir se consacrer d'avantage à des missions de formation et de reconstruction, particulièrement en Irak. Côté syrien, en revanche, la question d'un maintien d'une présence occidentale est plus délicate.
Burkina Faso: pourquoi le terrorisme ne cesse de gagner du terrain?
Le Burkina Faso occupe depuis le 5 février 2019 la présidence du G5 Sahel. Lorsque l'organisation régionale de lutte contre le terrorisme est né, le pays était épargné par la violence. Ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui.
Leur victoire est impossible, mais les djihadistes n'ont pas perdu !
Si Daech est considérablement affaibli, parler de «victoire» est prématuré. Du reste, il semblerait que le nombre de djihadistes dans le monde n'ait jamais été aussi élevé... Marc Hecker et Élie Tenenbaum, chercheurs à l'Ifri, publient une étude sur l'avenir du djihadisme après la chute du califat.
Comment se fait le recrutement dans les groupes terroristes ?
Marc Hecker est interrogé par Eddy Caekelberghs sur son étude "137 nuances de terrorisme. Les djihadistes de France face à la justice".
Quel avenir pour le djihadisme ? Al-Qaïda et Daech après le califat
Malgré un affaiblissement relatif depuis 2017, la mouvance djihadiste internationale devrait continuer à représenter une menace bien réelle au cours de la prochaine décennie.
Comment le jihadisme se réinvente
Dans une nouvelle étude, deux chercheurs analysent les dynamiques de ces mouvements, qui ont connu leur apogée en 2016, mais sont loin d'avoir disparu et parviennent à s'adapter.
Sahel, Mali, France et ONU
Depuis six ans les militaires français sont en action en Afrique dans la bande sahélo-saharienne, cette immense zone pour partie désertique qui traverse le continent dans toute sa largeur.
Multiplication des attentats : signe d’un affaiblissement de l’Etat Islamique ?
Bruxelles cette semaine, Grand-Bassam en Côte d’Ivoire quelques jours plus tôt, Istanbul, Ouagadougou, San Bernardino aux USA, Bamako, Beyrouth, Egypte, Sousse, et Paris bien sûr... Ces derniers mois les attentats à l’extérieur du territoire du groupe de l’Etat Islamique se sont multipliés.
Si l'on a beaucoup dit que l’attentat de Bruxelles était le signe que les djihadistes disposent de moyens humains, financiers et matériels de grande envergure (ce qui est le cas bien sûr), et qu’il était crucial d’unir nos forces pour les combattre, nous allons nous demander ce matin, si, paradoxalement, la recrudescence de ces attaques kamikazes ne seraient pas aussi le signe d’un affaiblissement de Daech sur son propre territoire, en Irak et en Syrie.
En effet, depuis quelques mois, les territoires et villes perdus par les djihadistes sont nombreux : Ramadi, Tikrit, Tall Abyad, Hassaké, Kobané… Par ailleurs, la grande offensive sur Mossoul a été annoncée hier par les forces irakiennes.
De l’autre côté, en Syrie, l’armée syrienne est aux portes de la ville de Palmyre, qui pourrait bien tomber dans les prochaines heures.
Cette émission vise à tenter de comprendre comment le rapport de force est en train d’évoluer sur le terrain.

Julien Nocetti répond aux questions de « Télématin » sur l’entrepreneur russe Pavel Durov
Julien Nocetti répond aux questions de « Télématin » sur l’entrepreneur russe Pavel Durov, co-fondateur du réseau social VK et de la messagerie instantanée cryptée Telegram, laquelle se trouve actuellement accusée d’être un havre pour les communications des terroristes.

Combattre le terrorisme de quatrième génération
Les attentats de Daech nous confrontent à un nouveau terrorisme. La proclamation d’un califat a créé un appel d’air inédit. Environ 25.000 combattants étrangers ont afflué vers la Syrie et l’Irak, dont plus de 5.000 Occidentaux.
La double revendication de l'attaque de Bamako illustre la nébuleuse djihadiste malienne
La prise d'otages sanglante de l'hôtel Radisson Blu à Bamako le 20 novembre a été revendiqué par deux groupes djihadistes différents. Cette double revendication prend ses racines dans une nébuleuse de groupes différents et qui peut s'expliquer de plusieurs manières.

En Syrie, la Russie veut contenir ses djihadistes
Le directeur de l'Institut français des relations internationales (Ifri) expose les raisons qui conduisent le Kremlin au renforcement de sa présence militaire sur le littoral syrien.
L'annonce d'une intensification des rotations russes en Syrie a suscité des réactions contradictoires. Pour les uns, cette implication supplémentaire compliquerait davantage la recherche d'une hypothétique solution politique. Pour les autres, elle annoncerait une convergence d'intérêts contre Daech entre les parrains du régime syrien (Iran et Russie), ceux des insurgés (Turquie et pays du Golfe) et les puissances occidentales.
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La bataille médiatique face à l'organisation Etat islamique
L'organisation Etat islamique utilise Internet et les réseaux sociaux de manière très habile. Face à la propagande de Daech, les Etats occidentaux cherchent à la fois à bloquer les contenus radicaux et à produire des contre-discours susceptibles de décrédibiliser la rhétorique djihadiste.
Comment lutter contre le djihad 2.0 et sa propagande sur Internet ?
Depuis la prise de Mossoul, en Irak, il y a un an par les djihadistes de l’Etat islamique (EI), leurs vidéos de propagande ont déferlé sur Internet. Par leur réalisation léchée inspirée des canons hollywoodiens et leur incroyable barbarie, elles interrogent et inquiètent. Dans cette guerre de l’information, les démocraties occidentales cherchent la bonne réponse. Alors que des milliers d’Européens sont partis combattre en Syrie, la recherche d’un équilibre entre efficacité et préservation de la liberté du réseau est une tâche compliquée.
«La réponse anti-jihadiste doit être militaire et politique»
Denis Bauchard, ancien ambassadeur, diplomate et conseiller pour le Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (IFRI), est notre invité du Matin sur RFI. Il réagit au micro d'Arnaud Pontus sur le Sommet international contre le terrorisme à Washington et l'instabilité au Moyen-Orient.
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