Replay - Le renouveau de l’opposition en Turquie les « kémalistes » dans la perspective de l’après AKP
Replay de la conférence "Le renouveau de l’opposition en Turquie les « kémalistes » dans la perspective de l’après AKP" à l'Ifri, le 22 octobre 2024, organisée par le Programme Turquie/Moyen-Orient.
Turquie : quelle alternative à Erdogan ?
En Turquie, la défaite du parti d'Erdogan aux municipales semble marquer le déclin de l'AKP. Quel projet alternatif le CHP a-t-il à proposer pour la Turquie ?
Le raté des élections municipales à Istanbul démontre l’usure du système Erdogan
L’ampleur de la défaite électorale, particulièrement marquée dans la plus grande ville de Turquie, révèle que Parti de la justice et du développement (AKP) n’a plus grand-chose à proposer au pays.
Recep Tayyip Erdoğan essuie un important revers lors des élections municipales turques
Les élections municipales organisées hier en Turquie ont viré à la débâcle pour le parti au pouvoir AKP. Et plus encore pour le président Erdoğan. Pour autant, faut-il y voir le début d'un possible changement dans le paysage politique ?
Où va la démocratie en Turquie?
Le deuxième scrutin aura donc confirmé, et même amplifié le résultat du premier. Trois mois après l'invalidation de la première élection municipale d'Istanbul, la deuxième a permis au candidat kémaliste et laïc du CHP de l'emporter nettement, avec plus de 54% des voix face à celui de l'AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir.
Istanbul, triomphe de la démocratie ?
À Istanbul, la liesse s’est exprimée sur les deux rives du Bosphore. Jusque tard dans la nuit de dimanche à lundi, des dizaines de milliers de personnes ont célébré la victoire d’Ekrem Imamoglu, le candidat du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste) et de l’opposition unie, élu maire avec 54 % des voix, contre 45 % pour le candidat du pouvoir, l’ancien premier ministre Binali Yildirim.
Istanbul : tremplin anti-Erdogan ?
Comment transformer une défaite sur le fil en véritable déroute ? C'est le faux pas du pouvoir turc qui, en obtenant l'invalidation à Istanbul de la victoire de l'opposition en mars dernier, vient de voir les électeurs confirmer leur vote dans des proportions bien plus larges. Est-ce un signe pour Erdogan dans la perspective de la présidentielle de 2023 ?
Turquie - Istanbul : le ressort de l'AKP est-il cassé ?
Victoire du candidat de l’opposition Ekrem Imamoglu à la mairie d'Istanbul, 3 mois après un premier vote invalidé : nouveau revers pour les islamo-conservateurs de l’AKP, qui perd la capitale économique après déjà Ankara le 31 mars. Invincible depuis 2002, l'AKP vacille-t-il ?
Election municipale à Istanbul: "Cette victoire de l'opposition démontre une érosion de l'aura de Recep Tayyip Erdogan"
En Turquie, l'ancien Premier ministre Binali Yildirim, candidat de l’AKP (le parti nationaliste au pouvoir) a donc été sèchement battu par un candidat de l’opposition à l’élection municipale, hier à Istanbul. Ekrem Imamoglu, candidat du Parti républicain du peuple (CHP, laïque), a obtenu 54,21% des suffrages. Une avance nettement plus conséquente que lors de la précédente victoire, le 31 mars dernier.
Turquie : et maintenant ?
Les leçons du scrutin présidentiel et législatif avec Guillaume Perrier, auteur de "Dans la tête de Recep Tayyip Erdogan", Dorothée Schmid , auteur de "La Turquie en 100 questions" et Alexandre Del Valle, auteur de "La stratégie de l'intimidation".
"Une capitale restera toujours une capitale" : l'essor de Konya sous l'AKP
Aux élections législative et présidentielle de mai 2023, le Parti de la Justice et du Développement (AKP) a enregistré l’un de ses meilleurs scores à Konya, confirmant le soutien de cette ville centre-anatolienne à l’islam politique turc. Longtemps marginalisée dans un espace provincial peu connecté aux centres de pouvoir, Konya est pourtant devenue avec l’AKP un « tigre anatolien ».
Retour aux "traditions" : l'évolution du positionnement turc à propos du conflit chypriote
Lorsque le Parti de la justice et du développement (AKP) arrive au pouvoir en 2002, le parti défend une solution bi-communale fédérale sur le dossier chypriote et soutient le Plan Annan qui prévoit la réunification de l’île.
Les éminences grises de la politique étrangère de Recep Tayyip Erdoğan
La très active politique étrangère de la Turquie est souvent assimilée à la seule volonté de Recep Tayyip Erdoğan, président de la République (depuis 2014) et chef incontesté de l’AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti de la Justice et du Développement), parti conservateur d’inspiration islamique au pouvoir depuis 2002. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi.
Turkish Airlines : Un outil stratégique turc à l'international
La Turquie connaît d’importantes transformations depuis l’arrivée du parti de la Justice et du Développement (AKP) au pouvoir en 2002, à l’image de la croissance notable de son secteur aérien.
Principale compagnie aérienne basée dans le pays, Turkish Airlines a étendu de façon spectaculaire son réseau de destinations au cours des quinze dernières années.
Putsch manqué de 2016 en Turquie : quelles conséquences sur la relation Turquie-Afrique ?
Le coup d’État raté de juillet 2016 contre le pouvoir du président Recep Tayyip Erdoğan a conduit à de profonds bouleversements en Turquie mais a également eu des répercussions très significatives sur l’organisation de ses relations internationales et de ses réseaux d’influence à l’étranger.
Le tesbih et l'iPhone : islam politique et libéralisme en Turquie
Jusqu’à la fin des années 1990, le discours économique porté par l’islam politique turc se caractérisait par son antilibéralisme.
Les médias turcs aujourd'hui : que reste-t-il ?
Dans un contexte de forte instabilité sociale et politique, le pluralisme de l’information semble mis à l’épreuve en Turquie, comme en témoignent les fermetures de médias et les procès de journalistes de différents bords. Les commentateurs critiques soulignent la forte domination des pro-AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti pour la justice et le développement) dans le champ médiatique et le caractère résiduel de la libre parole en Turquie. Le gouvernement turc affirme pourtant qu’il existe une presse écrite et des chaînes télévisuelles et radiophoniques d’opposition.
Le HDP, un nouveau venu en quête d’ancrage
L’élection présidentielle du mois d’août 2014, puis les élections législatives de 2015 en Turquie ont attiré l’attention sur l’émergence d’un nouveau venu sur la scène politique : le Parti Démocratique des Peuples (HDP, Halkların Demokratik Partisi). Sous l’impulsion de ses deux co-présidents, Figen Yüksekdağ et surtout Selahattin Demirtaş, candidat à l’élection présidentielle de 2014 et figure charismatique désormais indissociable du parti, le HDP s’est imposé sur cet intervalle de temps comme une nouvelle force d’opposition au gouvernement islamo-conservateur du président turc, Recep Tayyip Erdoğan, et de son parti l’AKP.
Syrie : Ankara contre Téhéran ?
Les dirigeants turcs aimeraient faire de leur pays le leader du Moyen-Orient. Cette ambition s’est heurtée à celle d’un autre acteur incontournable de la région : l’Iran.
L'AKP et le mouvement kurde : le temps de la confrontation
Dix ans après l’arrivée au pouvoir de l’AKP et après quelques timides avancées, les tensions sont réapparues entre le mouvement kurde et le gouvernement, faisant planer le risque d’un retour aux heures les plus sombres du conflit.
Turquie : quelle alternative à Erdogan ?
En Turquie, la défaite du parti d'Erdogan aux municipales semble marquer le déclin de l'AKP. Quel projet alternatif le CHP a-t-il à proposer pour la Turquie ?
Le raté des élections municipales à Istanbul démontre l’usure du système Erdogan
L’ampleur de la défaite électorale, particulièrement marquée dans la plus grande ville de Turquie, révèle que Parti de la justice et du développement (AKP) n’a plus grand-chose à proposer au pays.
Recep Tayyip Erdoğan essuie un important revers lors des élections municipales turques
Les élections municipales organisées hier en Turquie ont viré à la débâcle pour le parti au pouvoir AKP. Et plus encore pour le président Erdoğan. Pour autant, faut-il y voir le début d'un possible changement dans le paysage politique ?
Où va la démocratie en Turquie?
Le deuxième scrutin aura donc confirmé, et même amplifié le résultat du premier. Trois mois après l'invalidation de la première élection municipale d'Istanbul, la deuxième a permis au candidat kémaliste et laïc du CHP de l'emporter nettement, avec plus de 54% des voix face à celui de l'AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir.
Istanbul, triomphe de la démocratie ?
À Istanbul, la liesse s’est exprimée sur les deux rives du Bosphore. Jusque tard dans la nuit de dimanche à lundi, des dizaines de milliers de personnes ont célébré la victoire d’Ekrem Imamoglu, le candidat du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste) et de l’opposition unie, élu maire avec 54 % des voix, contre 45 % pour le candidat du pouvoir, l’ancien premier ministre Binali Yildirim.
Istanbul : tremplin anti-Erdogan ?
Comment transformer une défaite sur le fil en véritable déroute ? C'est le faux pas du pouvoir turc qui, en obtenant l'invalidation à Istanbul de la victoire de l'opposition en mars dernier, vient de voir les électeurs confirmer leur vote dans des proportions bien plus larges. Est-ce un signe pour Erdogan dans la perspective de la présidentielle de 2023 ?
Election municipale à Istanbul: "Cette victoire de l'opposition démontre une érosion de l'aura de Recep Tayyip Erdogan"
En Turquie, l'ancien Premier ministre Binali Yildirim, candidat de l’AKP (le parti nationaliste au pouvoir) a donc été sèchement battu par un candidat de l’opposition à l’élection municipale, hier à Istanbul. Ekrem Imamoglu, candidat du Parti républicain du peuple (CHP, laïque), a obtenu 54,21% des suffrages. Une avance nettement plus conséquente que lors de la précédente victoire, le 31 mars dernier.
Turquie - Istanbul : le ressort de l'AKP est-il cassé ?
Victoire du candidat de l’opposition Ekrem Imamoglu à la mairie d'Istanbul, 3 mois après un premier vote invalidé : nouveau revers pour les islamo-conservateurs de l’AKP, qui perd la capitale économique après déjà Ankara le 31 mars. Invincible depuis 2002, l'AKP vacille-t-il ?
Turquie : et maintenant ?
Les leçons du scrutin présidentiel et législatif avec Guillaume Perrier, auteur de "Dans la tête de Recep Tayyip Erdogan", Dorothée Schmid , auteur de "La Turquie en 100 questions" et Alexandre Del Valle, auteur de "La stratégie de l'intimidation".
« La Turquie s’isole, et les Européens ne la voient plus telle qu’elle est »
Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, avertit Turcs et Européens dans une tribune au « Monde » : « La Turquie ne sortira du cycle de violence qui s’est enclenché depuis quelques années que par la violence. »
Replay - Le renouveau de l’opposition en Turquie les « kémalistes » dans la perspective de l’après AKP
Replay de la conférence "Le renouveau de l’opposition en Turquie les « kémalistes » dans la perspective de l’après AKP" à l'Ifri, le 22 octobre 2024, organisée par le Programme Turquie/Moyen-Orient.
La Turquie en 100 questions - Entretien avec Dorothée SCHMID
Qu'est-ce qui a changé en Turquie depuis 10 ans ? Comment envisager nos relations avec ce pays à l'avenir ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.