Attaque contre Israël : «L’Iran a pris des précautions pour que ça reste avant tout une démonstration de force»
Après les frappes nocturnes visant l’Etat hébreu ce dimanche 14 avril, la chercheuse à l’Institut français des relations internationales Héloïse Fayet analyse les intentions de l’Iran dans cette attaque inédite et les risques d’escalade dans la région.
Dans un ciel bien peu serein, les images de l'attaque, aussi massive qu'inédite, dans la nuit de samedi 13 avril à dimanche 14 avril, de plus de 300 drones kamikazes et missiles iraniens sur Israël, ont fait ressurgir le risque effrayant d’un embrasement régional au Proche-Orient. Chercheuse à l’Institut français des relations internationales et spécialiste de la région, Héloïse Fayet décrypte les motivations iraniennes et les risques et enjeux de cette riposte historique.
Au sujet du l'attaque symbolique mené par l'Iran Samedi 14 avril:
C'était quand même un pari risqué de la part de l'Iran. C'est pour cette raison que les iraniens ont pris de nombreuses précautions pour que ça reste avant tout une démonstration de force.
Concernant le risque d'une guerre régionale:
Il est peu probable que les autorités iraniennes prennent le risque délibéré d'un embrasement régional. C'est pour cette raison que depuis des années, le régime iranien privilégie des moyens de conflit asymétrique, en impliquant leurs propres alliés dans la région, ou encore des cyberattaques.
Tout dépend de la pression que les américains vont mettre sur Israël pour ne pas riposter: le président Biden a bien signalé au gouvernement israélien qu'il ne soutiendrait pas une riposte contre l'Iran.
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