Journée de deuil national ce dimanche en Russie. Selon le dernier bilan, au moins 133 personnes ont été tuées vendredi soir dans une attaque terroriste à la périphérie de Moscou, dans une salle de concert : le Crocus City Hall.

L’attentat a été rapidement revendiqué par l’État islamique. L’organisation terroriste a précisé que l’opération avait été menée par une de ses branches, l’État islamique au Khorassan, implantée en Afghanistan. L’Afghanistan devenu le berceau du djihadisme international, après l’onde de choc de l’intervention soviétique dans le pays en 1979.

Les autorités russes ont annoncé samedi avoir arrêté 11 personnes, dont quatre terroristes impliqués dans l’attentat. Des citoyens étrangers selon le Kremlin, lesquels auraient été interpellés à proximité des frontières de l’Ukraine et de la Biélorussie.

Moins d’une semaine après la réélection triomphale de Vladimir Poutine, la Russie se voit donc rattrapée par le terrorisme, comme cela lui est arrivé à plusieurs reprises ces dernières années. Un choc et une humiliation dans la mesure où les services américains avaient semblent-ils prévenus leurs homologues russes de l’imminence du danger.

Cette attaque va-t-elle affaiblir Poutine ? Ou au contraire renforcer son agressivité à l’égard de l’Ukraine, qui nie avoir joué le moindre rôle dans cet attentat ?