Au Kazakhstan, la population veut en finir avec l'ère Nazarbaïev
Dans un climat de manifestations et de répression, la république d’Asie centrale a fait appel à Moscou et aux membres de l’Organisation du traité de sécurité collective pour aider au rétablissement de l’ordre
Les faits - La police a annoncé jeudi 6 janvier avoir arrêté environ 2 000 personnes dans les rues d’Almaty, secouées depuis deux jours par des émeutes qui ont fait des dizaines de morts et un millier de blessés. Le gouvernement a, dans le même temps, annoncé le plafonnement pour six mois du prix des carburants. Le président kazakh a assuré que des « gangs terroristes » ayant « reçu un entraînement approfondi à l’étranger » étaient à la manœuvre.
« La décision de ramener le prix du carburant à son niveau précédent n’a pas calmé la foule. On voit bien que, maintenant, c’est parti sur des revendications en faveur du libéralisme politique et une contestation anti-Nazarbaïev. Les gens se mobilisent contre un système oligarchique, un système de captation des ressources, une inégalité face à la rente pétro-gazière qui est pourtant considérable dans ce pays », rappelle Michaël Levystone, chercheur au centre Russie/NEI de l'IFRI.
[...]
> Lire l'article entier sur le site de l'Opinion (réservé aux abonnés)
Média
Partager