Boycott des JO de Pékin: peut-on parler d'un «génocide» contre les Ouïghours en Chine?
Après les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni annoncent à leur tour un boycott diplomatique des Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de Pékin, prévus en février 2022. En début de semaine, Washington a justifié sa décision en dénonçant le «génocide et les crimes contre l'humanité» en cours dans la province chinoise du Xinjiang, où la minorité musulmane ouïghoure est la cible d'une répression particulière sévère du régime de Pékin.
La France annonce, quant à elle, qu'elle va se coordonner avec les autres pays de l'Union européenne sur ce dossier. Mais, le sujet est à l'ordre du jour à l'Assemblée nationale puisque des députés français ont présenté un texte visant à reconnaître les «crimes contre l'humanité» et le «génocide» des Ouïghours. Alors, peut-on vraiment parler d'un «génocide» ? Et que pourrait changer cette l'utilisation de ce terme ?
Un décryptage avec :
- Marc Julienne, responsable des activités Chine au Centre Asie de l’Ifri,
- Emmanuel Lincot, professeur à l’Institut catholique de Paris, chercheur associé à l’IRIS. Auteur de «Chine et Terres d'Islam : un millénaire de géopolitique», éditions Puf.
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