Dans l’Indo-Pacifique, la Chine défend son hégémonie
Les ambitions sans limite de Pékin et sa posture offensive sur la scène internationale sont plus que jamais perçues comme une menace dans la zone.
Elles étaient déjà glaciales, cette fois les relations entre la Chine et l’Australie risquent de virer au polaire. Après l’annonce inattendue de l’acquisition par Canberra de sous-marins à propulsion nucléaire et de missiles américains, Pékin a dénoncé une vente «extrêmement irresponsable». Avant d’accuser les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, signataires d’un nouveau partenariat, de faire preuve d’une mentalité de «guerre froide» en utilisant le nucléaire à des fins géopolitiques.
La Chine n’est certes pas mentionnée dans le communiqué commun, mais il ne faut pas être grand clerc pour deviner que c’est bien la deuxième puissance de la planète et ses ambitions hégémoniques sans limites qui sont visées par ce traité d’alliance.
«Il répond à la posture offensive de la Chine sur la scène internationale. Il s’agit d’un cran supérieur dans l’escalade que connaît la région indo-pacifique, notamment la mer de Chine méridionale, analyse Marc Julienne, responsable au Centre Asie de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Avec une possible rupture dans les équilibres stratégiques. Très peu de pays disposent de sous-marins nucléaires d’attaque (SNA). L’Australie va intégrer ce groupe et la Chine voit cette annonce d’un très mauvais œil.»
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