Elle n'est pas encore partie, mais Merkel est déjà regrettée
Cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu une telle inquiétude en France avant les élections allemandes. Les principales préoccupations à Paris sont l'incertitude et l'imprévisibilité et le rôle potentiel du FDP libéral dans le nouveau cabinet.
La grande question de l'élection allemande est de savoir où va l'Union européenne à partir de maintenant. Les trois candidats à la chancellerie, le social-démocrate Olaf Scholz, le chrétien-démocrate Armin Laschet et l'écologiste Annalena Baerbock, sont tous engagés en faveur de l'UE. Cependant, on ne sait pas de quelles forces le nouveau gouvernement sera composé, ni sur quelle majorité il pourra compter au sein du nouveau Bundestag. La question de savoir si l'Europe bénéficiera du nouveau cabinet dépendra également de l'avenir de l'axe franco-allemand. Le président français Emmanuel Macron a déjà "testé" Scholz et Laschet, en les accueillant il y a deux semaines, à deux jours d'intervalle, au palais de l'Élysée.
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Qu'est-ce que Paris attend des élections allemandes ? Macron, bien sûr, n'a aucun problème avec Scholz ou Laschet. Selon Paul Maurice, chercheur à l'Institut français des relations internationales (IFRI), la crainte à Paris est que les Verts ou les libéraux deviennent incontournables dans les négociations de coalition. La grande coalition ne se poursuivra pas sous cette forme, et le SPD et la CDU/CSU n'obtiendront certainement pas la majorité au Bundestag.
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>> Lire l'article original paru en hongrois sur le site de Népszava : « Még nem távozott, de máris hiányolják Merkelt » <<
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