Kazakhstan. Une crise entre rupture et continuité
Le pays vient de connaître la plus grave crise depuis son indépendance, obligeant l'OTSC, l'alliance militaire régionale dirigée par la Russie, à intervenir pour la première fois.
Début janvier 2022, le prix du GPL a brusquement augmenté dans l'ouest du Kazakhstan, entraînant un fort mouvement protestataire qui n'a pas tardé à se politiser et à gagner le sud du pays. Instrumentalisé par des personnalités proches de l'ancien président (Noursoultan Nazarbaïev), à l'évidence désireuses de renverser son successeur à la tête de l'État (Kassym-Jomart Tokaïev), cette situation a tourné à l'émeute – faisant des centaines de morts et des milliers de blessés – à Almaty, ville la plus peuplée du Kazakhstan.
La plus grave crise que ce pays ait connue depuis son indépendance en 1991 a abouti à des conséquences majeures sur le plan national, mais également à l'échelle de la région.
Dans son article, Michaël Levystone, spécialiste de l'Asie centrale, chercheur du centre Russie/NEI de l'Ifri, revient sur la crise qui a secoué le Kazakhstan en janvier 2022 et ses implications régionales.
> L'article en intégralité dans le numéro Hors-Série été 2022 de L'Éléphant (article réservé aux abonnés).
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