L'alliance européenne des batteries présente ses priorités
Elle est là : la feuille de route promise en octobre 2017 lors de la mise sur pied de l'Alliance européenne des batteries a été dévoilée à Bruxelles le 23 février. Dix-huit recommandations stratégiques déclinées en 45 actions à mettre en oeuvre d'ici 2025, et qui touchent à l'ensemble de la chaîne de valeur, de la production au recyclage.
En vrac : l'industrie recommande de sécuriser l'accès aux matières premières en développant une filière européenne et en se servant des accords commerciaux avec les pays tiers ; de jouer avec la fiscalité pour implanter la fabrication de cellules en Europe ; de simplifier les procédures d'approbation et de certification ; d'appliquer les règles de conformité européenne aux batteries et composants étrangers importés dans l'UE ; de fixer des objectifs d'empreinte carbone ; de se servir des fonds européens pour développer la chaîne de compétences en Europe ; ou encore de créer une économie circulaire de la batterie en investissant le secteur du recyclage, etc. Autant de recommandations présentées lors des Journées de l'industrie au commissaire en charge de l'Union de l'énergie, Maros Sefcovic qui, pour sa part, a insisté sur la création d'une chaîne de valeur verte : « approvisionnement durable et responsable en matières premières; processus de production basé sur l'énergie propre; recyclabilité et seconde utilisation ». «Je suis convaincu que cela devrait être la base de notre avantage concurrentiel mondial », a-t-il ajouté. Dans une récente publication signée Carole Mathieu, l'IFRI note que «l'avenir de la production de batteries en Europe dépendra avant tout des stratégies que poursuivront les constructeurs automobiles». Le 12 février, Maros Sefcovic avait indiqué que l'Europe aura besoin d'ici 2025 de 10 gigafactories et de plus de IOU GWh de capacité de production de batteries (cf. Enerpressen°12012).
Pour lire la suite du texte, consultez le site d'Enerpresse.
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