L'Amérique latine, un continent sous influence états-unienne qui aiguise l'appétit de Pékin
Des élections ont lieu ces temps-ci dans un certain nombre de pays d'Amérique latine. Il est frappant de constater le contraste qui existe sur ce continent entre des gouvernements d'extrême gauche (Vénézuela de Maduro) et d'extrême droite avec le Brésil de Bolsonaro, mais aussi le Chili, où un candidat émule de Pinochet est présent au second tour de la présidentielle qui aura lieu le 19 décembre.
Un second contraste distingue des États où les conditions du processus électoral sont très peu démocratiques (comme au Nicaragua, où le sandiniste Daniel Ortega a été reconduit à la tête du pays le 7 novembre dernier sans aucune opposition) et d'autres où l'alternance se déroule pacifiquement, comme au Honduras où la désignation de la candidate de gauche Xiomara Castro contre son opposant de droite le 28 novembre dernier s'est effectuée dans le respect du droit.
Évidemment, l'ombre des États-Unis porte sur tout le continent latino-américain. On savait Trump très proche de Bolsonaro, on se doute que Biden a une vision très différente. Quelle est l'approche de l'actuel président des États-Unis vis-à-vis de ses voisins du Sud ? Au-delà du premier problème de son administration avec la région, qui est l'afflux d'immigrants illégaux, les responsables politiques ont-ils un vrai projet pour cette zone face aux avancées chinoises ?
Slate.fr s'est associé à la newsletter «Time to Sign Off» (TTSO) et à l'Institut français des relations internationales (IFRI) pour suivre l'actualité politique américaine et proposer tous les mercredis le podcast New Deal, avec Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord de l'IFRI, et cette semaine Christophe Carron, directeur des rédactions de Slate.fr.
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