Les raisons du ralliement européen à la banque chinoise concurrente de la Banque mondiale
C’est une annonce qui ne plaît pas à l'administration Obama : la France, l’Allemagne et l’Italie, dans le sillage de la Grande-Bretagne, ont décidé de s'associer au projet de Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), piloté par la Chine. Une initiative qui dénote une perte d'influence des Etats-Unis.
Atlantico : Quelle est la vocation de l'AIIB ? Pourquoi ce projet déplaît-il aux Etats-Unis ?
Françoise Nicolas : Il s’agit a priori d’une banque de développement classique mais dont la vocation est d’aider prioritairement à financer les investissements dans les infrastructures dans la région Asie-Pacifique. Au-delà de cet objectif d’aide au développement, toutefois, il s’agit également pour la Chine, qui sera la principale contributrice, d’une part de faciliter la mise en œuvre de ses projets de développement des Routes de la Soie (par voie terrestre vers l’Asie Centrale et par voie maritime vers l’Asie du Sud-Est) et d’autre part d’accroître son influence et son « soft power » dans la région.
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