Macron peut-il succéder à Merkel ? L'axe franco-allemand affronte son année la plus difficile à ce jour
Les autorités et l'opinion publique françaises suivent avec beaucoup d'impatience les élections législatives du 26 septembre. Inquiétudes quant à la paralysie de l'Europe après le départ de Mme Merkel.
- "En France, le sentiment qui prévaut est que nous sommes face à un saut dans l'inconnu", a déclaré à El Confidencial Marie Krpata, experte des liens uniques entre Paris et Berlin et chercheuse à l'Institut français des relations internationales (IFRI).
- "Les trois principaux candidats (y compris la verte Annalena Baerbock) sont tous pro-européens", rappelle Marie Krpata, qui siège au Comité d'étude des relations franco-allemandes (CERFA) de l'IFRI. "Je ne pense donc pas que l'avenir des relations franco-allemandes dépende tant du 26 septembre, mais plutôt des élections présidentielles françaises." Prévues en avril prochain, ces élections s'annoncent incertaines, et les candidats ayant une vision critique de l'UE, comme l'extrême droite Marine Le Pen et Éric Zemmour ou l'insoumis Jean-Luc Mélenchon et l'ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg, sont susceptibles de jouer un rôle de premier plan dans le camp souverainiste de gauche.
Média
Partager