Poutine en quête du soutien de Xi Jinping
Pour sa première visite à l'étranger depuis janvier 2020, le président chinois Xi Jinping a choisi de se rendre en Asie centrale. D’abord au Kazakhstan - où il avait lancé le grand projet d’infrastructures des «nouvelles routes de la soie » en 2013- puis en Ouzbékistan où il participe les 15 et 16 septembre à un sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), à Samarcande. II devrait y rencontrer jeudi, selon le Kremlin, le président russe, Vladimir Poutine.
Le président Kazakh, Kassym-Jomart Tokaïev, a ainsi déclaré en juin dernier que «les quasi-Etats » des républiques autoproclamées et inféodées à Moscou de Donetsk et de Lougansk «ne sont pas reconnus par le Kazakhstan, et que son pays respecte la souveraineté territoriale de l’Ukraine». Aucun pays d’Asie Centrale n’a reconnu l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014. En réponse, Moscou a coupé à plusieurs reprises (sous des prétextes techniques) l’oléoduc CPC, qui traverse le sud de la Russie et qui est essentiel aux exportations de pétrole kazakh vers l’occident.
«Moscou utilise le CPC comme levier sur le Kazakhstan pour lui faire payer ses déclarations au sujet des quasi-républiques. Or, les Chinois ne voient probablement pas cela d’un bon œil, parce que cela tire à la hausse les prix du pétrole et rejaillit sur leur économie», note Michaël Le vystone, chercheur associé à l’IFRI et spécialiste de l'Asie centrale.
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