RDC-Rwanda: VSV dénonce la complicité d'une partie de la communauté internationale qui soutient Paul Kagame sans lui reprocher les violations graves des droits humains perpétrées en RDC
Le contexte sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo marqué par des violations et atteintes graves aux droits humains auxquels font face les populations de l’Est suite aux attaques injustes du M23 soutenu par le Rwanda a été abordé par la Voix des Sans Voix pour les Droits de l'homme à l'occasion du 12e anniversaire de l'assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.
La VSV félicite et soutient les Forces Armées de la République du Congo (FARDC) pour leurs exploits et détermination à protéger, à tout prix le territoire congolais et à défendre la population longtemps meurtrie.
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Pour la VSV, l’opinion publique pense que le Rwanda se complait de la présence des FDLR en RDCongo pour en tirer profit coûte que coûte comme le prouve son soutien pour des raisons économiques au M23. D’ailleurs, les FDLR selon certains experts comme Thierry VIRCOULON, ne représentent plus grand chose en termes d’effectifs pour inquiéter le Rwanda.
"La VSV souhaite la paix entre la RDC et le Rwanda et non le conflit qui risquerait de toucher gravement les populations Congolaises et Rwandaises. Pour cela, la partie de la Communauté Internationale qui soutient le Président Paul KAGAME et son gouvernement sans lui reprocher les violations graves des droits humains perpétrées en RDC avec des millions des morts et des milliers de victimes est complice des souffrances des congolaises et Congolais est contre la paix. Il est donc temps que cela cesse en appelant le Président Rwandais d’arrêter tout soutien au M23", recommande la VSV."
Et d'ajouter :
"La VSV condamne et dénonce fermement le soutien du Rwanda au M23 et soutient la mobilisation des congolaises et congolais pour la paix. La VSV exige du gouvernement congolais des moyens conséquents pour les FARDC et les autres services de sécurité et cela doit passer impérativement entre autres par la réduction du train de vie des animateurs des institutions pour leur permettre de mieux défendre et protéger le territoire congolais contre toute agression".
Les combats se sont intensifiés ces derniers jours entre les FARDC et le M23 dans la partie Est de la RDC. Une réunion du Conseil supérieur de la défense s’est tenue à Kinshasa vendredi 27 mai dernier sous la direction de Félix Tshisekedi.
Plusieurs options ont été levées parmi lesquelles la confirmation du soutien du Rwanda au M23, la convocation de l’ambassadeur rwandais accrédité en RDC, la suspension des vols de la compagnie Rwandair ou encore la considération dorénavant du M23 comme un mouvement terroriste et son exclusion au processus des discussions de Nairobi.
À l'heure actuelle, les organisations continentales et la communauté internationale appellent à un dialogue entre la RDC et le Rwanda pour tenter de désamorcer la bombe. D'après les autorités angolaises, après des échanges entre Félix Tshisekedi et Joao Lourenço, le président de la RDC avait accepté de libérer deux militaires rwandais arrêtés dans la partie de la RDC.
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