Syrie : la France s’inquiète de la capacité des Kurdes à retenir les djihadistes
L’annonce initiale d’un retrait américain du nord-est de la Syrie a pris Paris de court. Pour le Quai d’Orsay, le maintien des membres étrangers de l’EI sous la garde des autorités locales est « impératif ».
Les autorités françaises ont été mises devant le fait accompli, après l’annonce faite dimanche 6 octobre, par Donald Trump, du retrait des forces américaines de certaines zones du nord-est de la Syrie, laissant place à l’armée turque pour instaurer sa « zone sécurité ». « Nous l’avons appris en même temps que tout le monde », soupire une source française. Les bonnes relations personnelles entre le locataire de la Maison Blanche et celui de l’Elysée n’auront pas suffi à ce que la partie française soit prévenue.
Les Européens sont aujourd'hui désunis sur la question, empêchant toute réponse unifiée et donc de poids. Après les annonces contradictoires de Donald Trump, la confusion règne à Paris. «Il y avait déjà, depuis des mois, des tractations pour un retrait américain et les autorités françaises étaient déjà inquiètes», relève Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie et Moyen Orient à l’IFRI, relevant que «les quatre crises entre les Occidentaux et la Turquie - la question kurde, les réfugiés, les djihadistes et les relations avec la Russie -, jusqu’ici traitées séparément, risquent de se coaguler». [...]
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