Y aura-t-il du chauffage à Noël ?
Invités de l'émission :
Marie-Christine Marghem, ministre fédérale belge de l'Énergie, de l'environnement et du développement durable.
Patrice Geoffron, professeur d’économie, directeur du Laboratoire d'économie de Dauphine et du du Centre de géopolitique de l'énergie et des matières premières de l'université Paris-Dauphine.
Cécile Maisonneuve, conseillère du Centre énergie de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Pierre Radanne, président de l'association 4D (Dossiers et débats pour le développement durable), dirigeant de Futur Facteur 4, bureau d'étude et de conseil spécialisé dans les questions liant énergie et économie, et ancien président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).
L’hiver approche et avec lui ses promesses de grand froid. Profitez-en pour prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur. Non seulement vous aurez plus chaud en arrivant chez vous, mais en plus, vous contribuerez à l’effort collectif en faveur des économies d’énergie. Effort qui ne s’arrête pas là : pour vos repas, faites le choix de la cuisine au wok. Légumes et viande cuisinés ensemble. Du coup, vous n’utilisez qu’une seule plaque de cuisson : de quoi réduire votre consommation électrique.
Voilà le genre de conseils que les Belges peuvent trouver depuis quelques jours sur un site du ministère de l’Energie et de l’Environnement. Des exemples de sobriété énergétique, pour éviter la menace de ‘’black out’’ électrique : une panne à grande échelle. Car si en Belgique on ne manque pas d’idées, c’est de moins en moins vrai s’agissant de l’électricité. Trois des sept réacteurs nucléaires du pays sont à l’arrêt, faisant craindre des coupures de courant dès que le froid sera installé, l’offre n’étant pas en mesure de répondre à la demande. Une inquiétude en train de gagner le reste de l’Europe.
Ainsi la France ne serait pas à l’abri d’un défaut d’approvisionnement, si ce n’est cet hiver, du moins les prochaines années. La faute à une transition européenne mal gérée, les énergies renouvelables n’étant pas encore en mesure de compenser la fermeture des centrales thermiques. Ajoutez à cela la énième crise du gaz entre la Russie et l’Ukraine, et vous comprendrez pourquoi, ce soir, nous posons la question : « Y aura-t-il du chauffage à Noël ? ».
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