Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
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Événements à venir
Le renouveau de l’opposition en Turquie : les « kémalistes » dans la perspective de l’après-AKP
Les États au Moyen-Orient : crise et retour
Les révolutions arabes ont frappé des États dysfonctionnels qui se maintenaient basés sur l’usage récurrent de la violence.
Israël et les pays du Golfe : les enjeux d'un rapprochement stratégique
Le discret rapprochement économique opéré par Israël avec Oman et Doha dans les années 1990 a laissé place depuis 2011 à une convergence d’intérêts sécuritaires avec Abou Dhabi et Riyad autour de deux ennemis communs : les Frères musulmans et l’Iran.
Commerce sans religion entre la Turquie et la Syrie
Un dicton affirme que le commerce n’a pas de religion ; il s’adapte même à un contexte de guerre, comme le démontre la réorganisation en temps réel des circuits commerciaux à la frontière turco-syrienne.
Le tesbih et l'iPhone : islam politique et libéralisme en Turquie
Jusqu’à la fin des années 1990, le discours économique porté par l’islam politique turc se caractérisait par son antilibéralisme.
Les médias turcs aujourd'hui : que reste-t-il ?
Dans un contexte de forte instabilité sociale et politique, le pluralisme de l’information semble mis à l’épreuve en Turquie, comme en témoignent les fermetures de médias et les procès de journalistes de différents bords. Les commentateurs critiques soulignent la forte domination des pro-AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti pour la justice et le développement) dans le champ médiatique et le caractère résiduel de la libre parole en Turquie. Le gouvernement turc affirme pourtant qu’il existe une presse écrite et des chaînes télévisuelles et radiophoniques d’opposition.
Le monde selon Trump. Anticiper la nouvelle politique étrangère américaine
Quelle politique étrangère Donald Trump conduira-t-il ? Une semaine après l’élection présidentielle américaine, les chercheurs de l’Ifri se mobilisent pour répondre à cette question. L’étude regroupe 14 contributions et couvre un large spectre de sujets, de l’avenir des relations entre Washington et Pékin à l’engagement américain au Moyen-Orient, en passant par l’évolution possible du lien transatlantique. Elle se veut une aide à la prévision, et donc à la décision.
La Russie après les crises ukrainienne et syrienne
L'intervention en Syrie permet à Moscou d'imposer une nouvelle image de sa puissance : une force qui conteste le rôle central de l'Occident, en s'appuyant sur la modernisation de l'appareil militaire et le soutien de l'opinion. La Russie y a gagné un nouveau rôle, mais la question de base de ses relations avec les pays occidentaux reste ouverte.
Les relations Allemagne/Turquie
Les relations entre Berlin et Ankara, alliées et partenaires, s'organisent d'abord autour des flux de « travailleurs invités ». Elles se redéfinissent actuellement autour de la crise migratoire qui secoue l'Europe, des intérêts propres aux deux pays, et des doutes croissants sur l'évolution intérieure du régime turc.
War and Democratic Decision Making: How do Democracies Argue and Decide Whether or Not to Intervene in Distant Wars?
Quelle est la place propre à la prise de décision de guerre ou de paix dans une démocratie ? Sur ce sujet, il est étonnamment très difficile de trouver un consensus, tant en théorie qu'en pratique. Alors qu'en Irak, en Libye et en Syrie, toutes les actions occidentales ont abouti à un échec, il semble nécessaire d'analyser la place et l'importance de cet aspect de la prise de décision démocratique.
The Taboo of the Armenian Genocide, Part Two: The Politics of American Avoidance
Le génocide arménien est depuis un certain temps devenu un sujet de débats et de tribulations dans la politique américaine. Il a souvent été un point important des campagnes présidentielles, comme ce le fût lors de celle du Président actuel Barack Obama: il avait alors promis de le reconnaître. Le génocide a fait l'objet de nombreux votes (le plus récent eu lieu en 2010), qui n'ont pour l'instant jamais réussit à le faire reconnaître. Il a été un point de convergence pour les intérêts, le lobbying, et les investissements étrangers. Avec la récente reconnaissance allemande du génocide et l'arrivée de l'élection présidentielle américaine, la spéculation de la reconnaissance américaine a une fois de plus atteint un niveau élevé. S'il existe différents acteurs clés de la politique américaine, la spécificité de la question du génocide arménien est l'importance des lobbies arménien, turc et israélien, ainsi que les circonscriptions qu'ils représentent.
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