Afrique subsaharienne
L'Afrique subsaharienne n'est pas monolithique. Si les crises au Sahel ont beaucoup retenu l'attention, les autres régions doivent aussi être suivies, et pas uniquement à travers le prisme de la sécurité.
Sujets liés
Afrique subsaharienne : perspectives géopolitiques
L’Afrique subsaharienne a connu des progrès économiques, mais sa croissance démographique, notamment dans les villes, déborde ses capacités d’accompagnement humain, ce qui entraîne une frustration des populations. La fragilité de nombreux régimes actuels, les tensions internationales et la course à certains matériaux critiques devraient malheureusement y favoriser, à court et moyen termes, une projection des rivalités des puissances dans la zone, selon des modalités de moins en moins aimables.
Force G5 Sahel : une mise de départ mais après ?
La rencontre du G5 Sahel, entre leaders européens et africains, a eu lieu le 13 décembre 2017, près de Paris. Alain ANTIL, responsable du programme Afrique subsaharienne de l'Ifri et Rinaldo Depagne, directeur du Bureau Afrique de l'Ouest pour l'International Crisis Group (ICG) nous éclaire davantage sur les enjeux du financement de la force du G5 Sahel.
« Emmanuel Macron et les étudiants burkinabés sont de la même génération »
Victor Magnani, chercheur du programme Afrique de l’Institut français des relations internationales (IFRI), revient sur l’échange entre les étudiants burkinabés et le président français le 29 novembre, pour la première étape de sa tournée africaine.
Macron en Afrique : le discours et la méthode
En déplacement au Burkina Faso, en Côte-d’Ivoire et au Ghana, le président français doit s’adresser à la jeunesse. Comme ses prédécesseurs, il promet une rupture, qui paraît difficile.
Crise politique au Zimbabwe
La situation reste incertaine au Zimbabwe. Le président Mugabe refuse toujours de démissionner et son ancien vice-président Emmerson Mnangagwa devrait rentrer au pays pour poursuivre les négociations. Interview de Victor Magnani, spécialiste de l'Afrique australe à l'Ifri.
«Négocier une sortie qui soit digne»
Plusieurs scénarios se profilent après le «vrai faux coup d’Etat» contre Mugabe.
Tensions au Zimbabwe
La situation au Zimbabwe est très confuse. Le Président Mugabe est retenu par l'armée en résidence surveillée. Peut-on parler d'un coup d'Etat militaire ? La question de la succession du Président Mugabe se pose... Commentaires de Victor Magnani, spécialiste de l'Afrique australe à l'Ifri.
Zimbabwe : "Pour le moment, on peut parler uniquement de tentative de coup d'Etat"
Une partie de l’armée, qui nie tout coup d’Etat, a pris le contrôle de la capitale, Harare, précisant que le président Mugabe restait au pouvoir. Thierry Vircoulon évoque une lutte pour la succession à la tête de l'Etat.
La nouvelle stratégie de défense de la France
Quel avenir pour la Défense française ? Comment être à la fois présent sur des théâtres d’intervention étrangère et performant dans la lutte anti-terroriste sur le sol national ?
Le Qatar et les Emirats arabes unis à la chasse aux amis africains
Alors que la crise dans le golfe Arabo-Persique perdure, les deux émirats investissent le terrain africain pour élargir le cercle de leurs partenaires habituels.
Vérité et réconciliation en Afrique du Sud: une mutation politique et sociale
La recherche de la « vérité » sur les excès du passé, considérée comme une étape nécessaire pour amorcer le processus de réconciliation, incarne l’approche conceptuelle et pratique qui caractérise le passage à la démocratie en Afrique du Sud.
Afrique : l'intégration régionale face à la mondialisation
Abdou Diouf a commencé sa carrière politique au Sénégal. Il a été directeur de cabinet de Léopold Sédar Senghor puis Secrétaire général de la Présidence de la République. En 1970, il est nommé Premier ministre. En 1981, il est élu président de la République, fonction qu’il occupe jusqu’en 2000. De 2003 à 2014, il est secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
L'Afrique et la "guerre contre la terreur"
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Les menaces de radicalisation islamiste sont certes présentes dans la zone sahélo-saharienne. Mais les trafics en tous genres, la réactivation des rébellions et la fragilité des États en général constituent des dangers beaucoup plus immédiats. Le discours sur le terrorisme tente en réalité d’installer un nouveau paradigme qui, dans cet espace sahélien, vise plus à favoriser de nouveaux partenariats extérieurs et le développement de nouvelles alliances, que la stabilité de la région elle-même.
Alain Antil, docteur en géographie politique et spécialiste de l’Afrique sahélienne, est chercheur associé à l’Ifri et chargé de cours à l’Institut d’études politiques (IEP) de Lille et à l’université de Rouen.
Les oligopoles de la violence en Afrique de l'Ouest
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La décomposition, progressive ou brutale, de nombre d’États d’Afrique, en Côte-d’Ivoire, en RDC, en Sierra Leone ou au Liberia, laisse place à une constellation d’acteurs à la fois destructeurs et producteurs de sécurité. Sans doute faut-il prendre acte de la constitution sur le continent noir de véritables oligopoles de la violence, et concevoir les entités qui les composent comme des producteurs de sécurité dans le cadre d’une sorte de « gouvernance au-delà de l’État ».
Andreas Mehler, politologue, est directeur de l’Institut d’études africaines de Hambourg qui fait partie du German Institute of Global and Area Studies (GIGA).
RDC : la démocratie sans démocrates
Thierry Vircoulon
Afrique du Sud : les frères Gupta, fossoyeurs de Jacob Zuma ?
Les révélations en cascade sur les liens opaques et lucratifs entre le clan au pouvoir et les trois puissants hommes d’affaires indiens pourraient faire chuter le président Sud-africain, Jacob Zuma.
Quand l’Arabie saoudite somme l’Afrique de lâcher le Qatar
Riyad tente de convaincre les Etats africains de rompre leurs relations diplomatiques avec Doha. Sept pays ont déjà cédé, explique le chercheur Benjamin Augé.
Revoir : en Centrafrique, l’impossible paix ?
Que signifie la nouvelle flambée de violences qui a embrasé le pays ces derniers jours ? Le chercheur Thierry Vircoulon répond en direct sur Facebook.
Pourquoi la crise centrafricaine dure et va durer…
Une nouvelle vague de violence frappe la Centrafrique. Le 8 mai, des miliciens ont tendu une embuscade à un convoi de la Minusca, faisant six morts parmi les Casques bleus. Puis dans la nuit du 12 au 13 mai, des miliciens ont attaqué la ville de Bangassou et s’en sont pris aux communautés peules et musulmanes de cette ville. D’après la Croix-Rouge centrafricaine, l’attaque de Bangassou aurait fait une centaine de morts et, les jours suivants, des combats se sont encore déroulés à Bria et Alindao.
Emmanuel Macron doit voir que l'armée française s'ensable au Mali
Le président s'est rendu à Gao au Mali, le 19 mai, pour saluer les troupes françaises de l'opération Barkhane. Pour certains observateurs, l'une des causes du regain de violence est l'incapacité des forces militaires à prendre en compte les aspirations des populations locales.
Les enjeux de la réforme du secteur de la sécurité en Côte d'Ivoire
Aline Leboeuf évoque les enjeux de la réforme du secteur de la sécurité en Côte d'Ivoire au regard des mutineries répétées.
Centrafrique : Le défi de la reconstruction d’une armée nationale
Alors qu’au lendemain du coup d’Etat de 2013, le pays s’en est remis successivement aux bons offices de la force de l’Union africaine, de la force française Sangaris, puis de la Minusca, bon nombre de Centrafricains réclament la remise sur pied de leur armée nationale, dans un pays plus que jamais livré à la loi des groupes armés.
Clélie Nallet: en RDC, «7 ménages sur 10 considérés comme pauvres»
L’invitée de ce matin s’intéresse de près aux classes moyennes et à leur émergence sur le continent africain. Sa dernière étude, portant sur la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, vient d’être publiée par l’Institut français des relations internationales (Ifri). Clélie Nallet, l’auteure et chercheuse au programme Afrique subsaharienne à l’Ifri nous livre ses conclusions.
Centrafrique : les douze mois d’un président face à la crise
En fonction depuis le 30 mars 2016, Faustin-Archange Touadéra est confronté aux multiples blocages d’un Etat en faillite.
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