Allemagne
Une analyse approfondie de la trajectoire de l'Allemagne à travers sa politique étrangère et européenne, ses relations avec la France, son économie et sa politique intérieure, offrant ainsi une perspective sur ce pays et son rôle dans le monde.
Sujets liés
La dégradation de la relation diplomatique entre Berlin et Washington
Depuis l’année dernière, au moins officiellement, les relations entre l’Allemagne et les États-Unis se sont tendues.
Auschwitz : la mémoire et ses limites
70 ans après la libération du camp d'Auschwitz, Olivier Galzi et ses invités abordent la question de la mémoire. Pour en parler : Nele Katharina Wissmann, politologue, Jean François Bossy, philosophe, Michel Wieviorka, sociologue,et Ivan Jablonka, professeur d'histoire.
Le mouvement Pegida en Allemagne
Depuis octobre 2014, le mouvement Pegida (Européens patriotiques contre l'islamisation de l'Occident) prend de plus en plus d'ampleur en Allemagne. S'agit-t-il d'une crise d'intolérance ? Nele Katharina Wissmann, chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes, donne des éléments de réponse.
Mouvement anti-islam en Allemagne : "Les autorités ont réagi trop tard"
Un collectif hostile aux immigrés baptisé Pegida appelle depuis octobre à manifester à Dresde contre "l'islamisation de l'Allemagne". Une dérive populiste qui ne doit rien au hasard, nous explique Nele Wissmann, spécialiste des relations franco-allemandes à l'Ifri.
L'Allemagne envisage une sortie de la Grèce de la zone euro
Angela Merkel serait prête à laisser sortir la Grèce de la zone euro ! C’est ce qu’a révélé ce weekend l’édition numérique du magazine allemand Der Spiegel provoquant la controverse en Allemagne. Selon l’hebdomadaire, « le gouvernement allemand juge quasiment inévitable une sortie (de la Grèce) de la zone euro, si le chef de l'opposition Alexis Tsipras dirige le gouvernement après les élections. » Le chef de file de la gauche radicale Syriza, s’il remporte le scrutin, a promis de renégocier le remboursement de la dette grecque, voire de réclamer son annulation.
Ces propos prêtés à la chancelière ont fait beaucoup réagir parmi la classe politique, notamment au sein du SPD, partenaire de coalition de la CDU.
En France, le «modèle» Merkel attire autant qu’il repousse
La chancelière allemande Angela Merkel, triomphalement réélue à la tête de son parti et gardienne de l’Europe, suscite autant d’attirance que de rejet en France, où son «modèle» de coalition peine à trouver une traduction. Très loin du «Ferme-la» adressé avec fracas par Jean-Luc Mélenchon sur Twitter à Mme Merkel, excédé par ses demandes de réformes pour libéraliser le pays, 72% des Français disent avoir une «bonne opinion» de l’austère chancelière, selon un sondage Ifop JDD diffusé dimanche. Présidente du parti conservateur CDU depuis 14 ans, et à la tête de l’Allemagne depuis neuf, la popularité de Mme Merkel a de quoi faire pâlir d’envie son voisin socialiste François Hollande, dont la cote - malgré une remontée en fin d’année - se traîne autour de 20%.
«Les Français voient que l’Allemagne s’en sort bien sur le plan du chômage, et Mme Merkel offre une image sérieuse», souligne Hans Stark qui dirige le comité d’études franco-allemandes de l’Institut français des relations internationales (Ifri).
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